Résumé de la 1re partie ■ Alors que la famille était en train de diner, une voisine sonne. Nacéra lui ouvre la porte et reste avec elle cinq minutes. Quand le mari demande ce que la voisine voulait, Nacéra répond : «Rien!» Nacéra répondit enfin : — Elle m'a demandé de lui prêter une tomate et un oignon. Elle n'a pas eu le temps de faire le marché aujourd'hui. — Ah oui, la pauvre ! C'est elle qui fait le marché. Ce n'est pas le cas dans cette maison où c'est moi qui travaille, qui ramène l'argent, qui fait le marché et qui, à la fin, n'a même pas droit à des plats dignes de ce nom. Si cela continue c'est moi qui vais faire la cuisine. En parlant de cuisine, je vais y faire un tour. — Pourquoi faire ? ne va pas à la cuisine ! lâcha Nacéra en sursautant. Cette réaction inattendue ne passa pas inaperçue chez son mari. Il soupçonna alors la voisine d'avoir donné à sa femme un plat contenant un mets. C'était la manière de cette voisine d'être reconnaissante. Parce que quelque temps auparavant elle et son mari étaient passés par une mauvaise période. C'était lui, par le biais de Nacéra, qui les avait aidés. — Hé ! Que vas-tu faire à la cuisine ? En voilà une question ? Tu as oublié de ramener la harissa. — De la harissa pour les spaghettis ? Mais tu es fou. — Oui, je suis fou ! fit — — Il en se levant. Je reviens dans une petite seconde. Le premier endroit où Abdallah fouilla fut le balcon de la cuisine où se trouvait notamment la poubelle. Il avait soupçonné sa femme d'y avoir jeté le plat donné par sa voisine. Au balcon il n'y avait rien. Il fouilla alors sous le potager où d'habitude, sa femme mettait les bouteilles d'huile. Et là ! Bingo ! Il trouva un plat recouvert d'un torchon qu'il n'avait jamais vu à la maison. Il appartenait à Saléha, la belle voisine de palier. Elle était mariée et avait le même âge que sa femme. Mais elle était plus belle et plus intelligente qu'elle. C'est la raison pour laquelle il lui arrivait de penser à elle et de se dire qu'il était dommage qu'elle soit déjà mariée. Et ce qui était extraordinaire, c'est qu'elle cuisinait beaucoup mieux que sa femme. Abdallah s'agenouilla, voulut prendre le plat d'une seule main mais s'aperçut qu'il était trop lourd. Il s'assit alors par terre. Enfin ! Il avait devant lui le plat que sa femme avait caché. Il lui ôta le torchon et découvrit son contenu. Il y avait une petite montagne de couscous avec des pois chiches et quatre beaux morceaux de viande de veau. (A suivre...)