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«Kayen loubia, aâdas, frites, roz !»
Publié dans Info Soir le 21 - 04 - 2009

Scène n «Zid ouahed loubia (un autre plat de haricots blancs)», lance du fond de la salle un jeune client qui a, visiblement, très faim.
«Ouach takoul aâmou ? Kayen loubia, aâdas, spaghetti, frites, frites-omelette, roz (que voulez-vous prendre ? Nous avons des haricots blancs, des lentilles, des spaghettis, des frites, des frites-omelette, du riz), demande le jeune serveur au sexagénaire qui venait de prendre place à une des huit tables du restaurant. «Djibli ouahed loubia (ramène-moi un plat de haricots blancs)», répond aussitôt l'homme aux cheveux blancs avant de… mettre un morceau de pain dans la bouche.
Le serveur annonce la commande au cuisinier tout en allant demander à un autre client ce qu'il veut manger : «Ouach takoul ? Kayen loubia, roz, aâdas, frites, frites-omelette, spaghetti». Après quelques secondes de réflexion, le jeune client rétorque : «Frites-roz (un plat de frites avec du riz)». «Zid ouahed loubia (un autre plat de haricots blancs)», lance du fond de la salle un autre client qui a visiblement très faim. Il n'est que 11 heures du matin pourtant en cette journée printanière d'avril. «Il y a des gens qui se réveillent à 4 heures du matin. De fait, ils éprouvent le besoin de manger dès 10 heures», explique le serveur.
Dans ce restaurant populaire de la rue Tanger, à Alger-Centre, les clients, au même titre que les plats, sont toujours les mêmes. «On travaille avec les salariés surtout», affirme le gérant.
A la question de savoir pourquoi le menu n'est pas varié, il répond en soulignant que les plats sont préparés sur la base des demandes de la clientèle. «Je suis un commerçant avant tout, je suis là pour satisfaire une demande. Si les lentilles, les haricots et les frites ne marchaient pas, je ne les aurais jamais cuisinés. La dernière fois, j'ai préparé des artichauts histoire de varier le menu justement.
Mais la demande était tellement insignifiante que j'ai dû les ramener à la maison», poursuit-il, non sans reconnaître faire de son mieux pour utiliser le minimum de… légumes. «Entre nous, mon frère, que peux-tu acheter avec 70 DA de nos jours ? Le légume le moins cher en cette période de l'année coûte 60 DA le kilo et tu ne peux pas le cuisiner seul. Alors, le plat à 70 DA, c'est donné», explique-t-il.
Selon lui, le premier souci de l'Algérien est de manger à sa faim : «Ce qui compte le plus pour lui, c'est la quantité. La qualité lui importe peu.» Manger sain et équilibré ? Pour notre interlocuteur, cela existe ailleurs, mais pas chez nous. Partant de son expérience dans le créneau de la restauration, il affirme que beaucoup n'ont aucune culture alimentaire : «Preuve en est que l'on mange les frites avec de la mayonnaise, du fromage et de l'harissa.» Et d'ajouter que certains prennent un plat de lentilles ou de haricots, par exemple, avec un ou…deux paniers de pain ! Et dire que le pain, tout comme… les lentilles, les pâtes, les pommes de terre et le riz, est un féculent dont la consommation en grandes quantités n'est pas spécialement conseillée !
Les plus grands consommateurs de pois chiches au monde ! n L'ambassadeur du Mexique en Algérie, M. Eduardo Roldan, a révélé récemment lors d'une visite effectuée au siège du Club des entrepreneurs et des industriels de la Mitidja (Ceimi), sis à Blida, que les Algériens sont les plus grands consommateurs de pois chiches au monde ! Notre pays importe 95% de ses besoins en ce légume sec du Mexique qui est «le plus grand producteur de pois chiches», a précisé l'ambassadeur.


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