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Une solution à la précarité
Publié dans Info Soir le 30 - 06 - 2004

Parade Etant une formule de financement de projets émanant des populations démunies, le microcrédit se veut une réponse de l?Etat à la pauvreté.
Pour toute personne jeune, au chômage, en emploi précaire ou sans revenu et qui veut créer son propre emploi, travailler à domicile ou lancer et développer une activité productive de biens ou de services, le microcrédit constitue la solution appropriée pour sortir de la précarité sociale et financière.
En effet, cette formule de financement des petits projets permet d?obtenir un petit prêt bancaire d?un montant de 50 000 à 350 000 DA, remboursable entre 12 et 60 mois (1 à 5 ans).
Bonifié et garanti par l?Etat, ce programme de politique sociale a pour objectif de faciliter l?acquisition, par les demandeurs de ce genre de crédit, de petits équipements ou de matière première nécessaires à l?exercice d?une activité ou d?un métier. Il s?adresse en particulier aux personnes sans emploi, mais aptes à se prendre en charge et/ou pouvant créer une petite activité de subsistance et ce, grâce à une aide financière de l?Etat à des conditions souples et avantageuses.
Il s?agit d?encourager de la sorte le travail indépendant, ou autoemploi, qui englobe autant le travail à domicile que les petits métiers de l?artisanat ou autres activités de services.
Etant avant tout un produit bancaire, comme les autres crédits des établissements financiers, l?acceptation du microcrédit relève exclusivement de la banque et est régi par les mêmes critères et conditions que les autres engagements financiers.
La seule différence par rapport à ces derniers réside dans le fait que le taux d?intérêt à la charge du bénéficiaire du microcrédit est minime, ne pouvant aller au-delà de 2%. Le différentiel par rapport au taux du marché bancaire est du ressort du Trésor public sous forme de bonification.
De même, un fonds de garantie (décret exécutif n°99-44 du 23 février 1999) prend en charge les risques de non-remboursement des microcrédits par les bénéficiaires.
Fait significatif : il faut savoir que si, jusqu?à janvier dernier, c?est l?Agence du développement social (ADS) qui gérait le processus d?octroi des microcrédits avec la collaboration des banques publiques, ce n?est plus le cas aujourd?hui.
A la faveur d?un décret présidentiel relatif au dispositif et d?un autre émanant de l?Exécutif portant création et statut de l?Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem), l?ADS a été déchargée de cette mission. Manifestement, il semble qu?au vu des résultats affichés et des évaluations opérées, les pouvoirs publics se seraient rendus à l?évidence que le dispositif ne se traduisait pas par les attentes escomptées.
Ils ont donc décidé, dès le début de l?année en cours, de réexaminer la mise en pratique sur le terrain du dispositif de microcrédit.
Autrement dit, il y a quelque part une volonté des pouvoirs publics de redynamiser un programme qui se veut d?abord un outil de promotion sociale, de création d?emplois et d?un minimum de revenus pour des populations démunies et dans le besoin.


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