Dans une plainte adressée au procureur général de Rouiba, les membres de l?association pour la promotion et la gestion du lotissement Si El-Houès dénoncent vigoureusement les graves atteintes à la réglementation urbaine et l?accaparement des voies publiques, au vu et au su des autorités. Alors que le cahier des charges et les plans initiaux autorisaient la construction en R+2 avec l?observation des règles générales d?urbanisme en ce qui concerne les voies publiques et le voisinage, de multiples modifications ont été opérées. Ainsi, des trottoirs ont été accaparés pour bâtir des garages et pouvoir exercer une activité commerciale avec plus d?aisance. Les signataires accusent ouvertement la vice-présidente chargée de l?urbanisme à l?APC de Aïn Taya. «En fait, le dépassement urbanistique constaté a été initié par cette même responsable, qui, signalons-le, réside dans ledit lotissement. Les autres résidents, en la voyant agir ainsi, lui avait emboîté le pas», précise Salah Chafi, président de cette association. Notons que la vente de ces espaces verts a commencé avec l?APC sortante qui se contentait de simples mises en demeure pour la forme et pour se couvrir en cas de décision de justice.