Constat Les chiffres démontrent que la famille algérienne ne dispose pas de moyens suffisants pour assurer son hygiène. L?environnement dans lequel évolue le ménage a un impact direct sur la santé des citoyens. Vivre dans des zones insalubres est à l?origine de la propagation d?épidémies et de la réapparition des maladies moyenâgeuses et contagieuses. Les résultats de l?enquête démontrent que 81,8% des ménages résident dans des logements qui se situent dans des zones sèches et salubres, 84,6% dans un milieu urbain et 77,7% dans une zone rurale. Cependant, les familles qui résident dans des habitations situées dans des régions insalubres représentent 14,7 % du total du parc logement ; 12,2% en milieu urbain et 18,4% en milieu rural. Quant au dépôt d?ordures ménagères, 36,5% des ménages les enferment dans des sacs en plastique avant de les jeter, 33,2% les mettent dans des poubelles sans couvercle et 17,6% dans des poubelles avec couvercles. En revanche, ces pratiques ne sont pas les mêmes en milieu urbain et en zone rurale. Le dépôt des ordures dans des sacs en plastique est la pratique la plus usitée dans l?urbain alors que les poubelles sans couvercles sont les plus utilisées pour déposer les ordures en zone rurale. Par ailleurs, 61,6% des ménages algériens gardent les ordures à l?intérieur de la cuisine ou du logement avant de s?en débarrasser en les mettant le plus souvent dans des endroits spécifiques pour les habitants des villes (dans 74,3% des cas) ou en les jetant le plus fréquemment dans la rue pour les ménages du rural (dans 41,4% des cas). 48,9% des ménages algériens se débarrassent des ordures chaque jour, mais avec toutefois une prédominance du milieu urbain (63,2%) contre 27,6% du milieu rural. Il faut toutefois signaler que 21,5% des ménages se débarrassent des ordures ménagères au moins deux fois par semaine, 22,1% des ménages du milieu urbain et 20,7% de ceux de la zone rurale.