Cinq nominations, 22 permutations et 6 «cessations de fonctions», selon le jargon diplomatique. C?est ce sur quoi a débouché le mouvement tant attendu et maintes fois annoncé à l?approche de cette période de l?année habituellement marquée par ce genre de changements. D?abord concernant les départs, le wali d?Alger figure en première place pour deux raisons : l?importance de la ville et la mention «à sa demande» apportée dans le communiqué de la présidence. S?il n?est pas unique dans les annales algériennes, ce départ volontaire est certainement rarissime. Comme l?est aussi cette précision officielle tendant à couper court à toute interprétation ou lecture. Hormis Nourani, les autres walis partants, à savoir ceux d?Oran, de Jijel, de Tissemsilt, de Mila et de Batna, on saura tout simplement, et comme il est de coutume, qu?ils «ont été appelés à d?autres fonctions». On en saura peut-être plus à l?avenir.Sur un autre registre, il y a lieu de relever que les principales villes changent de premier responsable. Alger se retrouve avec un wali qui vient de Djelfa, en l?occurrence Mohamed Kebir Addou. Si Oran s?apprête à recevoir un wali qui vient de la même région (Mostaganem ), à savoir Abdelkader Zoukh, ce n?est pas le cas de Annaba et de Tlemcen lesquelles auront des walis venus respectivement de Tlemcen et Sétif, Zoubir Bensebane et Abdelwahab Nouri. La wilaya de Tipasa est également touchée par le mouvement puisque c?est Mohamed Ouchène, secrétaire général de la wilaya d'Alger, qui va désormais présider à ses destinées administratives en remplacement de Mme Nouria Yamina Zerhouni qui prend la direction de l?Ouest pour rejoindre Mostaganem. Enfin, il faut préciser que 3 walis délégués et 2 secrétaires généraux de wilaya ont été promus au poste de wali.