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Histoires vraies
Le sergent général (3e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 08 - 2004

Résumé de la 2e partie Ibrahim Khan milite pour un gouvernement provisoire au Cachemire et demande à Moore d?encadrer des troupes pour exécuter des coups de main contre l?armée indienne.
Le consul habite une maison dont on ferme les grilles le soir. Sonner au portail attirerait l'attention. Le «général» escalade la clôture et frappe à la porte de l'habitation... Le consul, un homme gras, barbu et moustachu, d'origine-arabo-turco-mongole, pâlit en le voyant. Il faut dire qu'il est, avec Mohamed Ibrahim Khan, le seul homme qui le connaisse et soit au courant de ses tribulations. Il est affolé. Il proteste : «Mais je ne peux pas vous cacher ici !
? Je ne vous demande pas de me cacher, je vous demande mille dollars.»
Le gros homme regarde le «général» entrer d'autorité dans son bureau.
«Mille dollars ? Mais pourquoi mille dollars ? Comment ça, mille dollars ?
? J?ai besoin de mille dollars pour m'enfuir et retourner aux Etats-Unis.»
Le consul pense qu'il préférerait voir cet homme compromettant quitter définitivement l'Azad... Mais une somme pareille !
«Mille dollars, c'est beaucoup ! Et à quel titre, je vous le demande un peu ? Pourquoi vous les donnerais-je ?»
Il se laisse tomber dans un fauteuil.
«Au titre de secours à un ressortissant des Etats-Unis.»
Le consul ne sait quoi répondre, hésite. Le «général» se penche sur lui. «Suis-je oui ou non, ressortissant des Etats-Unis ?»
Le consul a servi de boîte aux lettres pour une étrange correspondance entre le «général» et le gouvernement des Etats-Unis. Celui-ci, rappelant au général que ses ressortissants ne sont pas autorisés à combattre dans les rangs d?une armée étrangère, lui enjoignait de regagner les Etats-Unis sous peine de se voir confisquer son passeport.
Moore répondait qu'il n'était pas mercenaire puisqu'il ne touchait pas de solde. Il combattait dans l'espoir d'obtenir, en remerciement, un poste civil. Il avait enfin eu le dernier mot en concluant que les Etats-Unis ne reconnaissant pas le gouvernement d?Azad, l'armée de ce gouvernement devenait une armée de bandits. Et comme aucune loi américaine n'interdit aux citoyens US de se faire bandits à l'étranger, il ne se trouvait pas en défaut... Cette brillante démonstration, si elle a convaincu le gouvernement des Etats-Unis, n'est pas de nature à rassurer le pauvre consul qui essaie de marchander :
«Mille dollars, je ne les ai pas ici ! Peut-être que cinq cents dollars ?
? Non, mille.
? En fouillant partout, en demandant à ma femme... peut-être sept cents.
? Non, mille.»
Finalement, le «général», s'est avancé si près du consul qu'il se trouve maintenant debout derrière lui. Il pose ses mains sur ses épaules, de chaque côté de son cou, et répète :
«Mille dollars.
? Et si j'appelais au secours ?
? Je vous étranglerais.
? A quoi cela servirait-il ? Ibrahim Khan fait garder toutes les sorties de la ville !
? Je sais. Mais je vais essayer d'acheter un policier.
? Ça ne servira à rien ! C'est l'armée qui surveille les entrées et les sorties ! Ibrahim Khan vient lui-même vérifier l'identité des suspects !
? Nous verrons bien», dit le «général».
Quelques instants plus tard, il sort de la maison après avoir fourré dans son sac un costume pied-de-poule volé dans la garde-robe, un couteau volé dans la cuisine et les mille dollars que le consul s'est enfin décidé à extraire de son coffre-fort.
Reste le plus difficile à faire : tuer Mohamed Ibrahim Khan. Celui-ci dort dans le grand caravansérail où le «général» Moore avait installé son quartier général le jour même où il a conquis la ville. Sans doute n'a-t-il pas changé de chambre.
(A suivre...)


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