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Histoires vraies
Le sergent général (2e partie)
Publié dans Info Soir le 27 - 08 - 2004

Résumé de la 1re partie Inde, 1948. Le général Moore arrache ses galons et tente d?échapper à son frère d?armes et ami, l?officier Mohamed Ibrahim Khan, qui le recherche.
Moore se demande si la seule solution ne serait pas de tuer son frère de combat de la veille... Ce qui l'a mené à une telle situation est une incroyable aventure.
Au mois d'août 1947, Russel Moore, sergent d'aviation, héros du débarquement en Normandie, marié et père de famille à Denver aux Etats-Unis, est sans argent et sans travail. C'est alors qu'il tombe devant une petite annonce : «Entreprise de construction américaine cherche contrôleur de travaux en Afghanistan
C'est un travail assez bien payé. Moore se présente, signe un contrat et part pour l'Afghanistan, bien décidé à faire venir sa femme et son fils dès qu'il sera installé. Mais dans le désert afghan, les conditions de travail ne correspondent pas aux promesses. Moore ne s'entend pas avec son chef et déchante assez vite.
C'est alors qu'il fait la connaissance d'un journaliste musulman, un homme magnifique pour lequel il éprouve immédiatement une grande sympathie : Mohamed Ibrahim Khan. Une nuit, dans un bar, l'homme boit du thé, Moore du whisky. L'Américain raconte ses, déboires depuis la démobilisation.
«Qu'est-ce que vous allez faire ? demande Ibrahim.
? Je ne sais pas encore.
?Ecoutez, j'ai peut-être une proposition à vous faire.»
Il lui offre de reprendre les armes. Après les combats, il aura une situation en or. Ibrahim Khan milite pour le gouvernement provisoire d'Azad, dans le Cachemire, dont il connaît personnellement le Président. Il cherche des soldats de métier capables d'encadrer des troupes pour exécuter des coups de main contre l'armée indienne.
Moore devrait s'enfuir à toutes jambes... Au lieu de cela, séduit par Mohamed Ibrahim Khan, un peu ivre aussi, il accepte. Le journaliste le présente au Président. Celui-ci fait aussitôt de l'ancien sergent un capitaine de corps franc. Trois semaines plus tard, Russel Moore, nommé général, prend quatre grandes cités : Kotli, Janghar, Seria et Mirpour où il se trouve aujourd'hui.
Mais depuis, la situation s'est compliquée. Outre les musulmans, les Anglais, les Hindous et les Soviétiques s'intéressent à l'Azad. Et surtout, Moore découvre que le gouvernement d'Azad et Ibrahim Khan lui-même sont communistes. Or, il est farouchement anticommuniste.
Après une discussion violente avec Ibrahim, il donne sa démission au président du gouvernement provisoire. Hélas, une fâcheuse coïncidence fait que le code qu'utilisait Moore tombe aux mains des Anglais. Grâce à cela, ils interceptent quelques jours plus tard un convoi secret. Tout se retourne contre Moore. Même Ibrahim Khan refuse de croire à son innocence. Comme il n'est pas question de passer en Inde où sa tête est mise à prix, le «général» n'a d?autre ressource que de disparaître dans la ville en attendant une meilleure solution. C'est pourquoi il se retrouve dans la paille de cette minuscule écurie, en compagnie d'un petit âne pelé. Et il réfléchit : tuer Ibrahim Khan... Mais comment ? Ou alors, acheter la police ? Mais pour cela et pour fuir et prendre un avion, il faudrait de l'argent. Or, il n'a pas un sou sur lui. Il ne s'est jamais senti aussi loin de Denver, de sa femme et de son enfant...
Soudain, Moore pense que si quelqu'un peut lui donner de l'argent, c'est le banquier véreux qui à Mirpour, à cette époque, fait office de consul des Etats-Unis. Dès la nuit tombée, il quitte le petit âne et sa paille, se hisse au-dessus du mur de la courette et traverse la ville.
(A suivre...)


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