Résumé de la 40e partie ■ Charlotte réussit enfin à ouvrir la petite boîte dans laquelle elle trouva un papier écrit en chinois. Si quoi ? — Si c'est un intrus qui a saboté les produits et envoyé les messages. Peut-être qu'il s'agit d'un proche, de quelqu'un qui m'en veut personnellement ou qui en veut à ma famille — une histoire de vengeance en quelque sorte. — Tu sais qu'il y a une partie de moi-même dans ce musée ? dit doucement Jonathan. — Je sais. Leurs regards se croisèrent, et elle dit — Je vais installer mon QG ici. J'ai dit à Desmond que j'allais passer les fichiers du personnel et les écritures de la société au peigne fin. Mais je ne lui ai pas dit où j'allais. Grâce à la console de télésurveillance qui se trouve dans le bureau de grand-mère, il est possible d'accéder à toutes les parties de l'usine, et de surveiller toutes les allées et venues. Si quelqu'un me cherche, je peux réapparaître à tout moment. Charlotte glissa à nouveau la main à l'intérieur de la vitrine pour s'emparer de la minuscule paire de pantoufles. — Tu sais, murmura-t-elle en contemplant les ravissantes broderies d'or et d'argent destinées à dissimuler la mutilation et la souffrance, il fut un temps où j'étais au courant de tout. Grâce à grand-mère. Et puis un beau jour j'ai cessé de lui prêter attention. J'ai décidé de faire le ménage dans ma tête. Mais quand je regarde ces pantoufles j'ai l'impression d'entendre à nouveau la voix de grand-mère me racontant l'histoire de sa mère, Meiling, qui a porté ces chaussons. Tu crois qu'on peut réellement entendre les voix de nos grand-mères, Johnny ? Ou bien est-ce juste une impression ? D'un geste ferme, il posa une main sur son bras, créant un lien solide entre elle et lui. Mais, alors qu'il allait dire quelque chose, une sonnerie déchira le silence. — Qu'est-ce que c'est ? demanda Charlotte. — La sonnerie de l'ordinateur. Quelqu'un nous adresse un appel. Ils retournèrent aussitôt dans le bureau. Une icône était en train de clignoter sur l'écran. — Quelqu'un sait que nous sommes ici ? Jonathan secoua la tête. — J'ai programmé l'ordinateur de ton bureau de façon à ce qu'il transfère toutes les communications sur celui-ci. Un transfert d'appel si tu préfères. (Il cliqua deux fois sur l'icône et une image apparut à l'écran.) On dirait une transmission vidéo. Charlotte retint son souffle. — Jonathan, c'est mon bureau, à la maison ! Il eut l'air perplexe. — Tues sûre ? — Mais, évidemment ! C'est la baie vitrée qui donne sur mon jardin de rocaille. — D'où la photo a-t-elle été prise ? — Depuis ma table de travail. Mon ordinateur. A suivre