Fermeture Depuis samedi soir, les plages de la côte Est de l?Algérois sont interdites à la baignade. Cette décision est motivée par l?apparition d?une matière «jaunâtre et boueuse». Ce phénomène est visible sur une distance de 6 km et une largeur variant entre 300 et 400 m, entre les plages La Frégate de Bordj El-Bahri et Tamentefoust. Des analyses sont déjà en cours et les résultats seront connus ce dimanche. Voyant que la qualité de l?eau devenait suspecte, les éléments de la Protection civile ont alerté les autorités. Dépêchés sur les lieux, les représentants du ministère de l?Environnement ont ordonné la fermeture de ces deux plages, c?est ce qu?ont affirmé des agents de la Protection civile de l?unité d?El-Hamiz. Selon eux, tout s?est déroulé trop vite : les plages sont devenues trop sales, provoquant l?inquiétude des estivants. Une algue serait à l?origine de ce phénomène, c?est du moins ce que nous a indiqué une source au niveau du ministère de l?Environnement. Une température élevée et l?absence de vent ont contribué à l?apparition de tels phénomènes. Les plages de Boumerdès ont déjà connu pareille situation en 1989. A 6h ce dimanche, le phénomène aurait quasiment disparu. Néanmoins, son apparition au niveau de plages non polluées est plutôt inquiétante. Les drapeaux rouges ont été hissés au niveau de certaines plages de la côte Est en attendant les résultats des analyses, celles-ci seront effectuées par les laboratoires de la police scientifique et l?entreprise Hurbal . Communiqué A la suite de l?apparition d?une couleur jaunâtre et boueuse sur la côte Est de la wilaya d?Alger, entre la plage La Frégate (Bordj El-Bahri) et la plage Tamentfoust Est (Marsa) sur une distance de 6 km et une largeur variant entre 300 et 400 m, le ministère de l?Aménagement du territoire et de l?Environnement civil, accompagné des services de la Protection civile et des autorités locales, s?est rendu sur les lieux à 16 h pour s?enquérir de la situation. Le ministre s?est entretenu avec les estivants et a répondu aux questions qui les préoccupaient. En attendant les résultats des analyses des laboratoires de la sûreté nationale et d?Hurbal qui étaient sur les lieux, des mesures préventives ont été prises en commun accord avec la police du littoral et les services de la protection civile.