L'éducation et l'avenir des enfants constituent la plus désastreuse des conséquences directes du divorce. Elevés aux côtés de leur mère dans un environnement le plus souvent défavorable, ces enfants font ainsi les frais de la séparation de leurs parents. Déséquilibrés psychologiquement et vivant dans la privation et la frustration, ils échouent dans leur scolarité et finissent, à l'âge de l'adolescence, par être «emportés» par divers fléaux sociaux (délinquance, stupéfiants, criminalité, etc.) Plusieurs études effectuées en Algérie ont démontré l'impact direct du divorce sur le comportement «aliéné» des enfants, d'où certaines mesures prises par aussi bien les autorités que certaines associations de la société civile afin de venir en aide à cette catégorie vulnérable. Assurer les besoins de nourriture, d'habillement, de scolarité et de prise en charge sanitaire ne suffit nullement pour élever les enfants dans des conditions idoines et faire d'eux de bons citoyens à l'avenir. La présence des deux parents à leurs côtés constitue, en effet, une nécessité absolue pour leur équilibre psychologique. Conscients de cette réalité, les juges font aujourd'hui des efforts pour concilier les deux conjoints et éviter, ainsi, la rupture. Mais malheureusement, les deux parties s'entêtent, dans la plupart des cas, à entériner le divorce, mettant l'avenir de leur progéniture en péril. Les statistiques des services de sécurité et de certaines associations ont, faut-il le rappeler, fait ressortir que des enfants issus de couples séparés représentent une grande partie des délinquants. Les dégâts sont, donc, énormes sur ces innocents qui subissent les affres d'une vie infernale, alors qu'ils n'ont aucun tort dans tous ces malheurs auxquels ils doivent faire face. A. H.