Résumé de la 9e partie ■ Avant de rendre la sacoche à son propriétaire, Nacéra en discute avec une de ses amies et celle-ci lui conseille de la garder. C'est aussi l'idée qui avait trotté dans sa tête à un moment donné. Après un bon moment de réflexion, Nacéra changea d'avis et d'un revers de la main, elle chassa cette mauvaise idée de son esprit. Elle voyait trop de films policiers et sentimentaux. Les choses de la vie ne ressemblent pas à ce que nous voyons dans les films. Le destin, il est vrai, accorde souvent ses faveurs aux pauvres créatures d'ici bas mais celles-ci sont si nombreuses qu'il n'y a pratiquement aucune chance pour qu'elle compte parmi celles qui en bénéficieraient. A 15h 55mn, Nacéra se mit à ranger ses affaires et à remettre tous les dossiers utilisés dans la journée à leurs places respectives. — Que vas-tu faire maintenant ? lui demanda Razika. — En voilà une question. Je vais d'abord rentrer chez moi. Je prendrai un taxi... Parce que j'ai envie d'arriver tôt... — Tu veux arriver tôt pour pouvoir ressortir et aller à la rencontre de ce type qui a perdu sa sacoche ? C'est ça hein ? — Oui... — Ah ! Ce que tu es naïve ! Pour rendre son argent à quelqu'un, tu vas dépenser le tien ! Pourquoi n'est-ce pas lui qui vienne ? C'est lui qui a besoin de toi. — Oui, je sais, Razika mais comprends-moi ; c'est un type que je ne connais pas. J'ignore à quoi il ressemble et de quoi il est capable. C'est pourquoi je ne veux pas qu'il sache où j'habite et où je travaille. — hum... là... je pense que tu a raison, Nacéra. Nous vivons une époque où il faut être très prudent... — Oui, surtout qu'il existe une femme qui a l'air de beaucoup tenir à ce type qui s'appelle Lotfi. — Comment sais-tu qu'il y a une femme qui tient à lui ? Ah ! mais tu ne m'as pas tout dit. Nacéra fit alors part à son amie de la discussion qu'elle avait eue avec une mystérieuse femme au téléphone et qui voulait faire main basse sur l'argent de la sacoche sous prétexte que Lotfi avait une dette envers elle. — Oh la ! la ! Tu as raison de te méfier... Tout cela ne me dit rien de bon... — Allez à demain ! Je te tiendrai au courant. La jeune fille rentra chez elle comme prévu, sortit la sacoche de la valise où elle l'avait cachée, la fourra dans son sac et ressortit. Il était 17h 30 lorsqu'elle arriva devant le magasin de chaussures dont lui avait parlé Lotfi au téléphone.Qu'allait-elle découvrir ? A suivre