Résumé de la 5e partie n Estermann aurait été en contact avec la Stasi dans les années 80, et il aurait été purement et simplement liquidé par peur qu'il dévoile certains secrets. L'accession d'Estermann au poste de commandant aurait pu sérieusement compromettre ces personnes. Du coup, il était impératif de le réduire au silence. Comme dans le livre des «Défenseurs de la Vérité», le complot aurait été mis en place en misant sur l'animosité entre Cédric et Aloïs. Naturellement toutes ces théories ne reposent sur aucune preuve tangible, et du coup, l'imagination frétille inlassablement. Autre énigme dans l'énigme, celle du personnage d'Ivon Bertorello. Ce diacre proche du Vatican côtoie Cédric peu avant le drame. Il dit préparer un reportage pour le Figaro Magazine sur les Gardes Suisses. Comme Cédric est quelqu'un de très sociable, on lui met Bertorello dans les mains, afin qu'il le guide dans les méandres de la caserne. Tornay est emballé, car un de ses camarades doit faire son jurement et lui, devrait recevoir la médaille. L'idée de paraître en photo dans un magazine de cette importance et de redorer un peu le blason de cette entité donne des ailes à Cédric, qui se chargerait avec plaisir de le guider à l'intérieur de l'entité de la Garde. Il demande même la permission à Bernard Moret de pouvoir interviewer Aloïs Estermann. Seulement voilà, Yvon Bertorello n'a jamais fait partie de l'agence de presse du Vatican pour le magazine. Le jour du drame, Cédric avait rendez-vous dans un restaurant pour finaliser les grandes lignes du reportage, mais Bertorello n'est jamais venu et n'a jamais répondu à son portable. Le jour des obsèques de Cédric, l'énigmatique personnage est présent dans la chapelle et s'exclame en pleurant auprès de la mère du défunt : «Ca y est, ils l'ont tué, ils l'ont tué…». Muguette Baudat n'en croit pas ses oreilles et Bertorello explique qu'il peut prouver ce qu'il avance et qu'il aurait pu éviter ce drame. En février 1999, lors de la clôture du dossier par le tribunal de la cité du Vatican, le juge inscrit sur son rapport : «…qu'il y a une nécessité d'approfondir d'autres faits apparus au cours de l'enquête relatifs à M. Yvon Bertorello qui pourrait se rapporter à une hypothèse criminelle.» Le problème est que Bertorello deviendra subitement muet, si bien que tout le monde pensera avoir affaire à un mythomane. Jusqu'en 2008 lorsqu'un autre journaliste le reconnait à bord de l'avion qui amène le Pape en France. La seule explication qu'il recevra, est que cet homme a ses entrées au Vatican. Aujourd'hui Yvon Bertorello est scénariste de bandes dessinées, à caractère religieux, à Paris, et également reporter sur diverses chaînes télévisées, mais il ne souhaite toujours pas s'exprimer au sujet du drame. Du coup, on en vient à se demander si cet homme sait véritablement quelque chose ou s'il ne cherchait pas avant tout une certaine publicité dans sa profession de reporter. Lui seul connait la réponse. A suivre