Responsabilité n Les services aéroportuaires de la région centre (EGSA), ont à charge la gestion de 17 aéroports sur les 36 répartis à travers différentes régions du territoire. Mohamed Ouaâdia, directeur général des services EGSA, qui intervenait ce dimanche matin sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, a assuré que toutes ces infrastructures répondent aux normes internationales de sécurité exigées pour assurer la quiétude et le confort des passagers y transitant. En effet, l'aéroport Houari-Boumediène d'Alger est considéré comme l'un des aéroports les plus sécurisés de la planète. Les habitués de cet aéroport vous diront qu'il y «existe plus de six points de contrôle avant d'arriver à l'intérieur de l'avion. Trois contrôles pour les véhicules avant même l'entrée au parking de l'aéroport, un scanner pour le contrôle des bagages et fouille au corps pour seulement l'accès au hall principal de l'aéroport. Un autre contrôle au scanner et fouille au corps sont imposés juste après le passage par la PAF et enfin un dernier contrôle au scanner et fouille au corps sont dressés juste avant l'accès à l'avion, où le policier est chargé de récupérer les cartes d'embarquement des voyageurs», lit-on sur le site Dernières nouvelles d'Algérie. Au total, six contrôles dont trois au scanner avant l'embarquement. Pour les vols internationaux, il est parfois conseillé d'arriver 3 heures avant le départ. Ces mesures draconiennes des autorités algériennes se sont imposées d'abord au lendemain des attentats de l'aéroport d'Alger en 1992. A l'époque, les citoyens qui n'avaient pas de billet n'avaient même pas le droit d'accéder au hall de l'aérodrome, ce qui a créé une énorme pagaille à l'extérieur de l'aéroport. Ces mesures ont été renforcées, ensuite, après la prise d'otages de l'Airbus d'Air France en 1994. Le hall a été finalement rouvert au public après l'ouverture du nouvel aéroport international au début des années 2000. Mais depuis, l'aéroport d'Alger est resté hermétiquement verrouillé. Le même aéroport d'Alger, a affirmé Mohamed Ouaâdia, traite à lui seul quelque 6 millions de voyageurs, suivi de celui d'Oran (2 millions) et de Constantine (1 million). «Beaucoup d'efforts ont été entrepris, depuis quelques années, pour diminuer les temps d'attente aux guichets d'enregistrement, notant que la compagnie Air Algérie a consenti beaucoup d'efforts en ce sens», a soutenu le même responsable. A propos du transport du fret par avion, le DG de l'EGSA fait état de la «timidité» de certains opérateurs à utiliser les moyens aériens. Compte tenu des nouvelles potentialités créées en matière d'exportation de produit agricoles, il fait état de travaux d'extension de certaines aérogares. Il a cité, à cet effet, ceux actuellement en cours au niveau de l'aéroport d'El Oued, destinés à répondre «dans l'immédiat» aux flux des exportations agricoles à partir de cette région. «D'autres installations aéroportuaires vont faire l'objet de travaux analogues, afin de répondre aux mêmes préoccupations», a-t-il conclu.