Résumé de la 28e partie n Abdenour révèle au grand jour les frasques dont son beau-frère Dahmane se rend coupable dans l'arrière-boutique de lingerie de son magasin de lingerie féminine. Coïncé, ridiculisé, Dahmane se tourna vers sa sœur aînée : -Vraiment, Razika je ne vois pas pourquoi tu m'as obligé de venir avec toi…Tu as un problème avec ton mari, je ne vois pas pourquoi tu as tenu à m'y mêler ? Razika s'écria : -Tais-toi… Je ne t'ai pas obligé à venir… Je t'ai dit que je croyais qu'Abdenour dilapidait son argent avec de mauvaises filles alors, sans que je te le demande, tu as proposé qu'on vienne le prendre en flagrant délit. Je me rappelle très bien ce que tu m'as dit : -«Il est de notre devoir de l'éloigner du mauvais chemin et de lui faire retrouver le bon.» En entendant ces mots, Abdenour éclata de rire. Quand son rire s'estompa il répondit : - Pour le moment, mon argent je l'ai dilapidé avec tes frères et tes sœurs… Quant à cette expression où il est question de mauvais chemin où je me suis égaré et de bon chemin que je dois retrouver, je vais t'expliquer ce qu'elle signifie : je ne dois pas dilapider mon argent en dehors du cercle familial… Et il rit de nouveau. Dahmane se leva et s'adressa à sa sœur aînée et à sa nièce : - Bon, moi, je m'en vais… vous venez ? Je vous dépose chez vous… - Assieds-toi, Dahmane. -Non…parce qu'il n'y a plus moyen de discuter avec toi, Abdenour. Abdenour cria : Assieds-toi, je te dis ! - Terrifié, Dahmane s'exécuta : - Dahmane, je connais bien les gens de ton espèce qui utilisent la religion pour embobiner et tromper les gens. Avec moi, ça ne marche pas. Tu es venu avec ta sœur parce que jusqu'ici, j'ai fait tout ce que vous m'avez demandé… et parce que pour moi, la famille est sacrée et qu'il ne faut pas entrer en conflit avec elle. Mais je vois qu'en face de moi, il y a des gens qui me prennent pour un débile. Alors, ça va changer. D'abord, tu as dix jours pour me payer mes loyers jusqu'au dernier centime ! - Quoi ? A suivre