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Histoires Etranges / L'affaire Pierre Longpré : un enfant jeté dans la Sambre 1re partie
Publié dans Info Soir le 16 - 04 - 2016

Disparition n En 1963, Marie-José Longpré, une mère de famille belge, fut accusée d'avoir jeté vivant dans la Sambre son fils Pierre, un bébé de dix-sept mois.
L'affaire Longpré débuta le 12 avril 1963, un Vendredi saint, dans la petite ville d'Auvelais, une localité tranquille située dans la province de Namur (Belgique). La famille Longpré y habitait une maison située au 10 de la rue du Trésor. La famille se débattait dans des difficultés financières car Léopold, le père de famille, avait tenté de créer un commerce de cercueils et avait fait faillite.  Depuis cette époque, la famille, qui comptait six enfants, avait réduit son train de vie afin de payer les dettes. La mère de famille, Marie-José Longpré, âgée de 35 ans, jouissait de l'estime générale. Le 12 avril 1963, poussant une poussette à l'intérieur de laquelle, dira-t-elle, reposait le petit Pierre, et tenant par la main un autre de ses enfants, Dominique, âgé de cinq ans, Marie-José Longpré gagna la rue Protin où elle s'arrêta face au numéro 13, un immeuble occupé par un commerce de vêtements pour enfants baptisé «L'Ange bleu». A 16H20, elle entra dans le commerce avec Dominique, laissant devant le magasin la poussette censée abriter le petit Pierre. Après avoir longuement choisi des effets, la mère de famille sortit et poussa un cri : «Le p'tit n'est plus là !». Dans la rue Protin, personne n'avait rien vu d'anormal. La mère de famille demanda que l'on appelle la gendarmerie et précisa, de mémoire, le numéro : le 77.15.01... Certains s'étonnèrent du fait qu'elle connaissait le numéro par cœur. Moins de quinze minutes plus tard, les gendarmes arrivèrent sur place et l'enquête débuta. Si Marie-José Longpré ne cessa jamais de parler d'enlèvement, les gendarmes furent pris de doute à la suite de certaines déclarations de témoins. Nombre de personnes affirmèrent avoir croisé madame Longpré alors qu'elle déplaçait une poussette vide... La mère de famille répliqua : «C'est que j'ai fait deux fois le trajet. La première fois avec la poussette vide. J'étais sortie pour acheter des oreillers. J'avais pris la poussette pour les transporter. Mais Dominique est tombé et s'est écorché le genou. Nous avons fait demi-tour pour rentrer à la maison et le soigner. J'ai vu que Pierre s'était réveillé. Je l'ai habillé, je l'ai mis dans la poussette et nous sommes repartis tous les trois pour l'Ange bleu.» Le lendemain de la disparition de l'enfant, plusieurs fausses alertes firent croire, à tort, que l'on avait trouvé une piste. Comme la fête foraine battait son plein à Auvelais, toutes les loges foraines furent fouillées, en pure perte. Les gendarmes d'Auvelais firent venir de Namur deux chiens policiers qui ne purent découvrir la moindre trace utile. Trois riverains de la rue Protin se firent connaître, déclarant pour leur part avoir vu la poussette avec le bébé à l'intérieur : madame Suzanne Bouche, une passante, monsieur Florestan Moreau, un retraitant résidant face à «L'Ange bleu», et Jean-Claude Genard, un voisin des Longpré âgé de treize ans et décrit comme mentalement retardé. Le juge Cornéliau, en charge de l'affaire, se renseigna sur Marie-José Longpré et apprit que sa réputation était excellente. 
A suivre


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