Particuliers et entreprises peuvent désormais directement importer des véhicules neufs, sans passer par les concessionnaires, à condition que ces véhicules ne soient pas destinés à la revente. C'est ce que nous apprend une note des Douanes. Une décision qui devrait faire baisser la tension sur le marché des véhicules. C'est ce qu'on peut lire sur une note des Douanes, reprise par TSA. Les personnes physiques et morales ne sont donc soumises à aucune forme de limitation. Ainsi les particuliers et les entreprises, peuvent désormais directement importer des véhicules, sans passer par les concessionnaires, à condition que ces véhicules ne soient pas destinés à la revente. Une situation qui profitera aux individus, aux sociétés de location de véhicules ainsi qu'aux entreprises de travaux publics et bâtiment notamment. Autrement dit, après toutes «les nouveautés» apportées ces derniers temps à l'activité des concessionnaires automobile, les particuliers vont pouvoir éviter les longues files d'attente avant de se voir enfin livrer leur véhicule. La décision des pouvoirs publics permettra, en effet, de faire baisser la tension sur le marché des véhicules en Algérie surtout pour ceux qui souhaitent importer directement chez les pays fournisseurs. D'ailleurs, vu les «quotas» imposés depuis avril dernier aux concessionnaires automobiles, même les prix de l'occasion ont explosé. Dans les marchés hebdomadaires des véhicules, ces prix ont, dans la plupart des cas, augmenté de 20%. A ce propos justement, les pouvoirs publics envisagent le retour au système d'importation de véhicules d'occasion de moins de trois ans. Une option qui n'a pas été d'ailleurs exclue pour le ministère du Commerce. «Cette formule tant réclamée et dont les coûts sont moindres reste une option», avait affirmé dernièrement Bakhti Belaïb assurant toutefois, que sera d'abord examiné l'impact de la réduction du quota instauré dans le cadre des licences d'importation. Pour rappel, l'interdiction d'importation des véhicules de moins de trois ans en provenance essentiellement des pays de l'Union européenne avait été prise pour la première fois en 2005. «C'était pour éviter que l'Algérie ne devienne une poubelle pour les voitures d'occasion», avait-on argué à cette époque. Dans le passé, ces autorisations étaient accordées surtout pour les détenteurs de licences de moudjahidine, le personnel diplomatique, les hauts fonctionnaires de l'Etat, ainsi que les immigrés algériens voulant rentrer définitivement au pays.