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Qu?en pensent les bouchers ?
Publié dans Info Soir le 06 - 10 - 2004

Explications Un détaillant installé au marché Clauzel, à Alger, depuis 32 ans, propose que «des points de vente spéciaux pour cette viande importée soit installés si on veut éviter de vendre de la viande importée au prix de la locale».
Interrogé sur l?importation de la viande rouge fraîche et ses répercussions sur son activité et ce qu?il propose comme solution, notre boucher répond : «S?ils ramènent cette viande, qu?ils procèdent à un contrôle rigoureux et fixent une taxe de prêt, c?est-à-dire s?ils imposent un prix fixe de vente, ça sera une bonne chose. Personnellement, cela m?arrange car le cas échéant, je suis persuadé de vendre une grande quantité de viande locale. Mais au cas où la viande serait beaucoup moins cher que celle locale, alors je vendrais de la viande d?importation.»
Pour éviter ces désagréments, notre boucher pense que «lorsqu?un détaillant vend la viande d?importation à un prix fixe ou inférieur, cela constitue une bonne chose. Mais dans le cas où il dépasserait ce prix, il devra être réprimandé et sanctionné». «Il faut avouer que trois moutons de la viande locale ne me permettraient pas de faire des bénéfices, mais parallèlement, je pourrais rattraper cela dans la vente de quatre moutons de viande importée. Ce que je propose c?est de créer des points de vente pour cette viande importée. Cela éviterait que la viande importée soit vendue au même prix que celle locale. On doit créer un fichier dans ce sens, pour faciliter la tâche aux contrôleurs. En outre le client ne fait pas la différence entre les deux marchandises», ajoutera-t-il.
Interrogé sur la flambée des prix de viande, ce professionnel expliquera : «Tant qu?il y a une forte consommation de viande, le prix augmentera logiquement. Pour faire baisser ce prix, il faut acheter moins en quantité. Au lieu d?acheter 1 kg, on achètera 250 gr. Les citoyens sont les seuls qui peuvent réguler le marché. En diminuant la demande, le maquignon est amené à vendre moins. L?autre cause est le trafic du cheptel au niveau des frontières tunisiennes et marocaines. Notre mouton atterrit sur les deux marchés.»
«Il faudra que le citoyen, le boucher, le maquignon et le gouvernement fassent un travail de groupe. Il faudra un contrôle rigoureux du sommet à la base, afin de connaître les raisons d?une telle inflation des prix», affirme notre boucher qui s?approvisionne au niveau de l?abattoir.
«L?agneau est à 760 DA/kg et le b?uf est à 630 DA en gros. Avec plus 25% de déchets et d?os, soit 16 000 DA par quintal? à jeter. Une perte sèche qui est compensée par le prix de vente. Celui-ci sera de 850 DA. Si on nous vendait de la viande sans os, je gagnerais 50 DA/kg et je pourrais en vendre jusqu?à un quintal par jour.»
L?autre motif est qu?«on impose aux bouchers de s?approvisionner au niveau de deux abattoirs seulement : ceux d?El-Harrach et du Ruisseau. Les abattoirs de Rouiba, de la périphérie d?Alger ou des autres wilayas ne nous sont pas accessibles. C?est une autre forme de monopole. Si on pouvait acheter de la viande en première main, elle nous reviendrait moins cher, en dehors d?Alger». En fait, plus on s?éloigne de la capitale, moins la viande est chère.
Notre interlocuteur a relevé que «le nombre des consommateurs a diminué. Cependant, nos clients habituels continuent à acheter».


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