Les craintes liées au déficit en eau d'irrigation des agriculteurs de la wilaya de Guelma notamment des deux filières céréalière et de culture de la tomate industrielle ont été dissipées par les importantes précipitations de pluie de ces derniers jours et l'arrivée des eaux du barrage Oued Cheref (Souk Ahras) vers le périmètre d'irrigation, apprend-on, jeudi, de la chambre de wilaya de l'agriculture. Estimées à 10 mm, les récentes pluies ont ressuscité l'espoir des céréaliculteurs pour une bonne année notamment dans les localités orientales de la wilaya et à un degré un peu moindre dans celles du Sud sur les plaines de Tamlouka et Ain Mekhlouf, a indiqué le président de la chambre, Amar Lehdidi. Ces pluies salvatrices ont conduit à annuler la constitution d'une commission par la direction des services agricoles pour le recensement des terres potentiellement affecté par la sécheresse, a ajouté la même source. La superficie ainsi réservée à la céréaliculture, au titre de la saison 2016-2017, a atteint 84.330 hectares, note le président de la chambre qui assure que les moyens existent pour recourir en cas de besoin à lÆirrigation dÆappoint. Les premières quantités d'eaux transférées du barrage Oued Charef de la wilaya de Souk Ahras pour l'irrigation des périmètres de culture de la tomate industrielle à Guelma ont redonné confiance aux agriculteurs surtout en cette période mise en terre de plants, a indiqué M. Lehdidi qui a noté qu'avant l'arrivée de ces eaux nombre de producteurs pensaient sérieusement à renoncer à cette culture faute d'eau. Ces premiers transferts ont été effectués dans le cadre d'une opération ayant reçu l'accord des autorités centrales et portant sur le transfert de 20 millions m3 vers le périmètre d'irrigation de Guelma, a noté le président de la chambre de l'agriculture. Menée entre les mois de mars et mai, la campagne de plantation de la tomate industrielle cible cette saison à Guelma une superficie de 4.485 hectares irriguée essentiellement au goutte-à-goutte à partir du barrage locale de Bouhamdène, ajoute la même source.