Rencontre - La possibilité de reconduire, au-delà de mars 2018, l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, portant sur la limitation de la production, sera examinée demain à Vienne. Interrogé hier par la presse, en marge de sa rencontre avec le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, sur la possibilité de reconduire l'accord Opep-non-Opep qui s'étend jusqu'à mars 2018, le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, a répondu que «la réunion du 22 septembre (du Comité ministériel conjoint de suivi de l'accord des pays de l'Opep et non-Opep) (JMMC), va déterminer quelles sont les positions qui seront retenues». Ce comité regroupant l'Algérie, le Koweït, le Venezuela, la Russie et Oman, se tiendra vendredi à Vienne (Autriche), dans le cadre de l'évaluation du marché pétrolier international et de la mise en œuvre de l'accord de réduction de la production décidé en décembre 2016. M. Guitouni a affirmé, à cet égard, l'engagement de l'Algérie et la Russie pour «respecter les quotas fixés et pour qu'il y ait un équilibre (sur le marché)», ajoutant que «ces problèmes seront passés en revue le 22 septembre à Vienne». Il a appelé, par ailleurs, les entreprises énergétiques russes à participer aux appels d'offres qui seront organisés pour l'exploitation et l'exploration du pétrole en Algérie. De son coté, le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, a affirmé que l'Algérie et la Russie avaient contribué à la stabilisation des prix du pétrole sur le marché international. «Nos deux gouvernements ont contribué à la stabilisation des prix du pétrole dans le cadre de la coopération entre les pays membres de l'Opep et les pays non-membres de l'Opep», a affirmé M. Novak dans son allocution prononcée à l'ouverture des travaux de la 8e commission mixte algéro-russe. M. Novak à fait part de l'intérêt de «beaucoup d'entreprises russes dans le secteur de l'énergie à investir en Algérie», appelant toutefois, les entreprises algériennes à «être plus actives sur le marché russe». Le ministre russe a considéré que le secteur de l'énergie est un «volet prioritaire» pour l'Algérie et la Russie qui sont deux pays «clés» dans le marché international. «C'est pourquoi nous développons notre coopération dans un esprit gagnant-gagnant», a ajouté M. Novak soulignant que le secteur énergétique était «plein d'opportunités de coopération».