Bilan - Plus d'une centaine de projets mixtes enregistrés sur les 9 premiers mois de l'année en cours, dont la Turquie se trouve à la tête du peloton, selon l'ANDI. Ils sont en tout 109 projets d'investissements déclarés dans le cadre de partenariats entre entités nationales et des partenaires étrangers pour un montant total de près de 263 mds DA pour 13 976 emplois. Pour ces projets mixtes, le directeur général de l'Agence nationale de développement des investissements (ANDI) signale qu'ils portent notamment sur le secteur automobile et les pièces de rechange, la sidérurgie et le ciment. Par ailleurs, 3 863 projets sont initiés par des nationaux, soit 97% de la totalité du nombre de projets inscrits, d'un montant de près de 1 193 mds DA susceptibles de créer 115 685 emplois. Ainsi, un total de 1 455,56 milliards de dinars (mds DA) d'investissements nationaux et étrangers ont été enregistrés entre janvier et fin septembre 2017, contre 1 214,3 mds DA sur la même période de 2016, soit une hausse de 20%. Cette hausse du montant des investissements et la baisse du nombre de projets déclarés démontre une amélioration en termes de qualité des investissements enregistrés dans la mesure où l'élan vers l'investissement en Algérie s'accentue de plus en plus vers des secteurs porteurs, selon Abdelmalek Mansouri. Pour le premier responsable de l'ANDI , les investissements déclarés sont de meilleure qualité et revêtent une importance particulière pour l'économie nationale (agriculture, industrie et tourisme essentiellement). «Nous avons, certes, besoin d'investissements dans tous les secteurs. Mais nous avons particulièrement besoin des projets qui sont en cohérence avec la politique algérienne d'investissements laquelle va dans le sens de la diversification des exportations, de la réduction des importations et de la valorisation de la matière première existante en Algérie», soutient-il. Avec l'élargissement de la liste des activités exclues des avantages octroyés par l'Etat dans le cadre de la nouvelle loi sur l'investissement, les investisseurs nationaux et étrangers s'orientent de plus en plus vers des projets consistant en termes de valeur ajoutée et de création d'emplois, observe le même responsable. Le DG de l'ANDI cite, entre autres, l'exemple d'un projet de production textile né d'un partenariat entre une entreprise publique algérienne et des opérateurs turcs, qui va créer 25 000 emplois. Sur ce point, il constate qu'en termes de valeur des investissements étrangers en Algérie déclarés entre janvier et septembre de l'année en cours, la Turquie se trouve à la tête du peloton. Abordant les nouveautés dans les procédures d'enregistrement des investissements, Mansouri rappelle le renforcement et l'élargissement des guichets uniques de l'ANDI, depuis 2011, dans l'ensemble des wilayas. D'ailleurs, « des guichets uniques sont en cours d'installation dans les wilayas déléguées du Sud pour permettre aux investisseurs d'y effectuer l'ensemble des opérations nécessaires au lancement des investissements », a t-il ajouté. Ces guichets uniques abritent les représentations de plusieurs organismes dont le Centre national du registre de commerce (CNRCw), l'état civil, les services de l'urbanisme pour le dépôt des permis de construire, la Caisse nationale des assurés sociaux (Cnas), la Caisse des assurances sociales des non-salariés (Casnos), l'Agence nationale de l'emploi (ANEM), qui s'ajoutent aux centres de gestion des avantages.