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«Dur d?avoir un malade à la maison»
Publié dans Info Soir le 24 - 10 - 2004

Remarque «Les psychiatres minimisent, souvent, la gravité de l?état de leurs patients en les croyant stabilisés.» Cette phrase est revenue à maintes reprises au sein des familles interrogées qui ont à charge un malade mental.
«Combien de fois j?ai vu ma belle-s?ur malade si calme étant sans doute dans un bon jour, ce qui nous laisse, tous ses proches et moi-même, douter de la gravité de son état», se confie Nacéra, qui s?occupe de Louiza depuis son mariage avec Nadir le frère aîné de celle-ci.
Au fil des années, Nacéra avoue sa lassitude, car dit-elle, «prendre soin d?une personne entièrement dépendante d?autrui est un véritable fardeau qui pèse sur la vie de famille et parfois sur celle du couple».
Ce n?est certainement pas un manque de volonté de la part de Nacéra, mais c?est une manière d?occulter la peur ou le refus de partager, pour de longues années encore, cette souffrance.
Louiza est la benjamine d?une famille composée de deux s?urs et de trois frères. A la naissance, déjà, les médecins avaient remarqué une certaine anomalie dans son comportement, ce que ses parents avaient très mal accepté. Si on se fie aux propos du frère aîné, ces troubles mentaux tiennent leur origine des médicaments que sa mère prenait pendant sa grossesse. Les médecins, pour leur part, certifient qu?il s?agit d?un problème héréditaire.
Après avoir passé près de cinq ans à l?hôpital psychiatrique Drid-Hocine, Louiza a retrouvé une certaine stabilité, mais reste, toutefois, imprévisible et continue à être totalement, dépendante en matière d?hygiène et de nourriture, une véritable charge pour sa famille.
«Lorsqu?elle n?est pas agitée, elle peut rester des heures dans un coin à faire balancer son corps.
Depuis quelque temps, elle n?insiste plus pour sortir de la maison, comme c?était le cas auparavant», témoigne Nacéra avec inquiétude, en évoquant l?expérience de 1996.
«Le jour de la circoncision de mon fils, elle a réussi a échapper à notre vigilance pour se retrouver à la rue où elle a subi les pires humiliations d?un groupe de jeunes. Elle a fini par paniquer et s?éloigner, par conséquent, du quartier. Il a fallu trois jours de recherches pour la retrouver à 50 km de chez nous, dans un état dépressif avancé. Les médecins avancent la thèse d?une agression», déclare-t-elle. De ce témoignage, on peut retenir que notre société ne réalise toujours pas que la maladie du cerveau est tout aussi invalidante que celle des jambes ou de n'importe quel autre membre et qu'une partie saine subsiste encore.
Autant que pour tout autre infirmité, l'acceptation du psychotique, de ses incapacités particulières mais aussi de ses potentialités, bref de ses différences, permet un comportement nouveau, valorisant pour le malade.


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