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Histoires vraies
La petite fille qui dormait (3e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 05 - 11 - 2004

Résumé de la 2e partie Le commandant italien ne comprend plus rien. Sur l?écran radar, il voit le navire suédois qui se présente sur la gauche alors qu?il aperçoit, à droite, les lueurs du navire arrivant droit sur eux.
Mais qui croire ? Le commandant suédois dira exactement le contraire. Lui voit l'italien SUR SA GAUCHE, ce qui lui paraît normal car c'est ainsi que l'on doit se croiser en mer ! Mais il le voit, tout de même, un peu trop près. C'est pourquoi, comme le code maritime le lui ordonne, il appuie sur sa droite ! Au moment même, hélas, où l'italien appuie sur sa gauche.
Dans la cabine 54, la petite file de trois ans et demi dort toujours sur sa couchette, au-dessus de sa mère, à l'avant tribord du navire, c'est-à-dire à l'avant droit. Pendant que la petite fille dort, l'étrave du paquebot suédois, renforcée pour pouvoir traverser la banquise, s'enfonce comme un éperon, avec une force gigantesque, dans l'avant tribord du navire italien ! L'étrave traverse une première cabine, fracasse deux cloisons étanches et pénètre presque dans la cabine 54. Le paquebot italien de 30 000 tonnes est littéralement soulevé par le choc et son avant retombe dans la mer.
Et c'est ainsi que le fantastique se produit.
Au dernier moment, le commandant suédois a fait marche arrière. Trop tard, évidemment, mais, aussitôt après la collision, il fait forcer la machine arrière toute et réussit à arracher l'étrave de son navire de l'avant droit de l'italien ! L'étrave du suédois recule donc, ramenant des ferrailles tordues arrachées aux cabines du navire enfoncé. Et sur l'une de ces ferrailles tordues un marin aperçoit une couchette avec une petite fille au-dessus. Un peu plus bas, il y a aussi le corps ensanglanté d'une femme, en équilibre. Le marin se précipite pour attraper d'abord la petite fille inerte, la tend à l'un de ses camarades et veut essayer aussi de saisir le corps de la femme, mais il est trop tard, le corps glisse et tombe à la mer. De toute façon, la mère de la petite fille, car c'était sûrement elle, était déjà morte.
Alors, le marin suédois se retourne vers son camarade et tous deux restent stupéfaits devant cette chose incroyable. La petite fille de trois ans et demi, arrachée par l'étrave du paquebot suédois, à la cabine 54 du paquebot italien, où elle dormait, n'a absolument rien, pas même une égratignure. Mais ce n'est pas le plus effarant. Le plus effarant est qu'elle dort toujours. Elle ne s'est même pas réveillée. Merveille du sommeil de l'enfance, qui lui a évité à elle seule, mais à elle au moins, de voir cette horreur.
Le lendemain matin, l'«Andrea Doria» ? car c'est lui ? coule au milieu de quatorze navires sauveteurs, dont l'«Ile-de-France», qui a recueilli sept cent cinquante-trois personnes et le paquebot suédois «Stockholm», dont l'étrave est broyée, mais n'est pas en danger.
Le «Stockholm», à bord duquel, enfin, la petite fille de trois ans et demi se réveille et aussitôt, en italien, réclame sa mère. Sa mère qui lui avait sûrement dit la veille au soir : «Dors bien, ma chérie, à demain !»


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