Mustapha Haouchine, directeur de la formation supérieure graduée au ministère de l?Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, revient, dans cette entretien, sur le système LMD. Pourquoi le système LMD ? C?est pour mettre notre université au diapason de l?organisation des systèmes d?enseignement supérieur en vigueur dans la plupart des pays du monde. En outre, cette réforme ouvrira l?université algérienne au monde. Ce qui facilitera la coopération et la reconnaissance mutuelle des diplômes. Pourquoi le système LMD n?est-il pas applicable dans toutes les universités ? Nous avons lancé la réforme de manière progressive pour assurer un bon suivi. Ainsi, seulement les établissements ayant répondu aux critères requis ont été retenus pour cette année. Quels sont ces critères de sélection ? Il y a un canevas qu?il faut remplir. Ce dernier est constitué de conférences régionales, d?aptitudes humaines comparées au nombre d?étudiants, aux capacités matérielles et enfin les partenaires socioéconomiques avec lesquels l?université compte travailler. La commission concernée évalue ce canevas et fait une visite sur le terrain pour voir si les données coïncident avec la réalité de l?établissement. Pourquoi l?Université d?Alger n?a-t-elle pas été sélectionnée ? L?Université d?Alger a proposé la formation LMD en sciences économiques, mais elle n?a pas rempli le critère de l?aptitude humaine comparée au nombre d?étudiants figurant sur le canevas exigé par la commission. C?est-à-dire que le nombre d?étudiants est plus important que les places pédagogiques offertes ainsi que les formateurs. Et concernant l?Usthb? L?Université des sciences technologiques, Houari-Boumediene d?Alger n?a pas proposé de formation LMD. Quand la réforme sera-t-elle généralisée ? On n?a pas encore fixé de date. Mais il y aura un cahier des charges où la date de l?application du nouveau système dans toutes les universités du pays sera fixée.