Résumé de la 21e partie Les experts ont découvert deux profils d?ADN différents. L?un appartient sûrement à un Asiatique et l?autre à un Caucasien. De Salvo choisissait ses victimes au hasard. Il se promenait dans les quartiers étudiants ou ceux habités majoritairement par des personnes du troisième âge, où les immeubles et les appartements se ressemblent. Puis il repérait sur les sonnettes les noms féminins et appuyait. Lorsqu'on lui ouvrait... il en profitait, tout simplement. Ensuite, il tentait de trouver une femme seule dans son appartement. Les dames âgées vivaient seules et les jeunes femmes avaient souvent des colocataires : les étudiantes préfèrent partager les frais du loyer. La plupart des assassinats ont été commis durant les congés. De Salvo se présentait comme un ouvrier envoyé par le propriétaire pour refaire la plomberie ou repeindre les plafonds ou... ce qui lui venait à l'esprit lorsqu'il jetait un ?il par la porte entrouverte. Il était charmant et faisant semblant d'être pressé : les femmes finissaient presque toujours par le laisser entrer, trop heureuses que quelqu'un vienne enfin remettre à neuf leur appartement parfois miteux. De Salvo s'en prenait à ses victimes lorsqu'elles lui tournaient le dos. Il ressentait cela comme un rejet de leur part, ce qui faisait «exploser sa tête» et le rendait «fou de rage». Il les attrapait alors par surprise, passant son bras autour de leur cou et serrant fermement. La carotide étant bloquée, les femmes perdaient rapidement connaissance. Avec les dames âgées, il se livrait à des attouchements sexuels et les agressait avec un objet. Il violait les jeunes femmes. Il étranglait ses victimes avec leurs bas ou, plus rarement, avec ses propres mains. Il nouait ensuite les bas, et parfois d'autres vêtements, autour de leur cou, avec un n?ud bien particulier. Il les laissait souvent nues, dans des postures grotesques et humiliantes, choquantes pour celles et ceux qui découvraient les corps. Puis il fouillait l'appartement, qu'il laissait souvent en désordre. Non pas pour voler quelque objet, ce qu'il ne fit jamais (juste 20 dollars chez Anna Slesers), mais pour s'immiscer dans la vie intime de ses victimes, les humilier à nouveau dans leur intimité, se les approprier. Le père de De Salvo était un homme alcoolique et violent qui battait son épouse, une femme soumise, et ses enfants. De Salvo, comme beaucoup de tueurs en série, a vécu les premières années de sa vie dans la violence et l'absence de tendresse. Son père les faisait vivre dans une débauche sexuelle, il voulait les «déniaiser» le plus jeune possible... De Salvo était fortement attaché à sa mère, même s'il trouvait qu'elle ne s'était guère occupée de lui et qu'elle n'avait pas su le protéger des violences paternelles. De Salvo a grandi totalement obsédé par le sexe. Il subissait des pulsions sexuelles parfois incontrôlables, qui le poussaient à faire l'amour à sa femme cinq fois par jour, mais aussi à violer plusieurs femmes en quelques heures. De Salvo était obsédé par les femmes, qu'elles soient jeunes ou âgées, jolies ou non. Que ce soit comme «Mesureur», «Homme en vert» ou «Etrangleur», De Salvo s'introduisait chez sa victime avec l'intention d'avoir un contact sexuel avec elle. (à suivre...)