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Criminels de légende : Tueurs en série
L?Etrangleur de Boston (16e partie)
Publié dans Info Soir le 19 - 12 - 2004

Résumé de la 15e partie De Salvo fut envoyé en observation à l?hôpital d?Etat de Bridgewater. C?est une prison abritant 2 000 détenus, mais sans personnel spécialisé.
Le 13 janvier, un ami d?Albert de Salvo, Edward Keaney, avec lequel il avait effectué son service militaire en Allemagne, lui rendit visite. Il eut du mal à le reconnaître. «On voyait tout de suite que quelque chose ne tournait pas rond chez lui.» De Salvo lui annonça : «Même si on me condamne à cinquante fois cette peine (la perpétuité), ce n?est rien par rapport à ce que j?ai fait. Je serai de loin l?homme le plus infâme du Massachusetts. Et ma famille devra changer de nom.» En quittant la prison, Keaney avait pensé que son ami était, peut-être, l?étrangleur de Boston.
Le lendemain, De Salvo sembla souffrir d?hallucinations auditives et visuelles : il voyait son épouse lui parler dans sa cellule. Le 18 janvier, devant l?aggravation de son état mental, on le renvoya à Bridgewater. Là, le Dr Robey indiqua qu?il avait, à présent, une «réaction schizophrénique très aiguë, décompensation accompagnée de déviation sexuelle (schizophrénie pseudo-névrotique) avec des tendances hystériques prédominantes (sexuellement)». Le 25 janvier 1965, Irmgard, l?épouse de De Salvo, quitte le domicile conjugal pour s?installer chez un membre de sa famille, dans le Colorado. Le 4 février 1965, par décision de la Cour (suivant une loi du Massachusetts), il fut décidé qu?Albert de Salvo resterait à Bridgewater jusqu?à nouvel ordre afin d?être examiné (et guéri?) par les psychiatres. Quelques mois plus tard, son épouse retourne en Allemagne avec ses deux enfants et divorce le 1er décembre 1966. A Bridgewater, De Salvo se retrouve dans la même aile que George Nassar, un criminel intelligent et dangereux qui avait été inculpé du meurtre du propriétaire d?une station-service.
Nassar était craint par les autres détenus et De Salvo, pour donner le change, se vante de ses «exploits» sexuels auprès de Nassar qui n?en fut guère impressionné. De Salvo raconte les mêmes histoires à d?autres détenus, insinuant parfois qu?il avait fait «plus», qu?il avait «tué quelques jeunes filles».
Nassar finit par croire les allégations de De Salvo et en parla à son avocat, F. Lee Bailey. Le 4 mars 1965, devant l?insistance de Nassar et du Docteur Robey, Bailey se rendit à Bridgewater. Il discuta avec De Salvo et enregistra leur discussion grâce à un dictaphone. Albert de Salvo avoua les meurtres des onze victimes «officielles» mais aussi ceux de Mary Brown, à Lawrence, en 1963, et d?une «dame âgée» qui était morte d?une crise cardiaque alors qu?il l?agressait, en 1962.
De Salvo lui expliqua calmement comment il avait pu échapper à la police et comment il agissait avec ses victimes. Bailey compris que De Salvo, qui n?était pas physiquement menaçant, s?était toujours comporté comme un jeune homme sympathique et courtois ? jusqu?à ce qu?il se décide à étrangler sa victime ? alors que la police avait cherché une bête fauve. (à suivre...)


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