Couverture Avec une capacité d?accueil de 722 lits, le CHU de Beni Messous prend en charge également 70% des malades de l?intérieur du pays. «La Sécurité sociale n?a jamais répondu à la demande de l?hôpital pour l?actualisation des fichiers, malheureusement, beaucoup de malades sont venus au bureau d?accueil avec leur carte d?assurance, mais ils ne figurent pas dans les fichiers des assurances. Ce sont ou des assurés qui ont été oubliés ou des ex-assurés qui conservent toujours leur carte d?assurance. Les fichiers ne sont pas à jour et c?est ce problème qu?on affrontera si on ne met pas fin à ce désordre», déclare Mohamed Bouchama, directeur général du CHU de Beni Messous. Pourtant, le décret exécutif n°04-101 du 1er avril 2004, article 5, stipule que les organismes de Sécurité sociale sont chargés de l?actualisation du fichier national des assurés sociaux et de leurs ayants droit. Les organismes de Sécurité sociale sont tenus de mettre en place des «services hôpitaux cliniques» destinés à faciliter l?opération de reconnaissance de l?ouverture de droit à la prise en charge par les organismes de Sécurité sociale des assurés sociaux et de leurs ayants droit. Cette opération ne doit, en aucun cas, porter préjudice, empêcher ou retarder la prise en charge normale du patient. Mais la Sécurité sociale continue, selon le directeur, à faire des forfaits. Elle ne fait que l?évaluation des séjours d?hospitalisation sans tenir compte des milliers d?examens médicaux et de consultations que prodiguent les services du CHU avec 500 000 consultations par an ; soit une recette de 10 millions de dinars par an sur seulement la base de la tarification actuelle : «Si cette somme est actualisée, on pourra respirer.»