Interrogations En invitant son Chef du gouvernement à «réunir les conditions nécessaires à l?effet du succès de ce dialogue», le président de la République répond-il par la positive aux dernières conditions posées par les ârchs ? Lors du Conseil des ministres tenu hier dimanche, le président de la République a salué «la volonté du mouvement des ârchs de prendre part au dialogue qui est en cours de préparation et destiné à la mise en ?uvre de la plate-forme d'El-Kseur». Par la même occasion, M. Abdelaziz Bouteflika a instruit le Chef du gouvernement de «réunir les conditions nécessaires à l'effet du succès de ce dialogue en vue du dénouement définitif de la crise, du renforcement de l'unité nationale et de la consolidation de la stabilité de l'Algérie». Ces deux messages interviennent, faut-il le rappeler, quelques jours seulement après que les ârchs eurent posé de nouveaux préalables pour entamer un dialogue «sincère» autour de la mise en ?uvre de la plate-forme d?El-Kseur. Pour le président de la République, ce dialogue, en cours de préparation, portera sur «la mise en ?uvre de la plate-forme d?El-Kseur». Soit son acceptation. Une condition de satisfaite pour les ârchs, qui ont toujours fait savoir leur refus de dialoguer avec le pouvoir d?autre chose que de la concrétisation des 15 points contenus dans le document élaboré à El-Kseur. En invitant son Chef du gouvernement à «réunir les conditions nécessaires à l?effet du succès de ce dialogue», le président de la République répond-il par la positive aux dernières conditions posées par les ârchs ? Si non, de quelles conditions nécessaires pour la réussite du dialogue parle le Conseil des ministres ? Ces questions restent sans réponse pour le moment. Toujours est-il qu?un nouveau pas vient d?être franchi dans le sens du règlement de la crise de Kabylie.