Résumé de la 3e partie Le 16 novembre 1981, il agressa Nathalie L., 18 ans, enceinte, dans le sous-sol de son immeuble. Dans l'ascenseur, il la poignarda. En février 1982, Guy Georges fut condamné à 5 mois de prison pour vol. Peu de temps après sa sortie, le 7 juin 1982, il agressa Violette K. qui rentrait chez elle, dans le XVIe arrondissement. Il se précipita sur elle et la poussa sous un porche, la menaçant de son couteau. Il la maintint au sol et tenta de lui imposer une fellation, mais elle le repoussa. Il la frappa alors au cou avec son couteau, par deux fois, puis commença à l'étrangler. Elle le repoussa avec ses pieds et réussit à s'enfuir. Un gardien de sécurité, alerté par les cris, met son chien à l?affût de l'agresseur. Guy Georges s'enfuit, mais le chien lui arrache sa sacoche qui contenait son billet de sortie de Fleury-Mérogis... Vingt jours plus tard, il fut arrêté par la police. Il nia, inventa des alibis, tenta de changer sa physionomie pour que Violette K. ne le reconnaisse pas, mais rien n'y fit. Le 10 février 1983, il fut condamné à 18 mois d'emprisonnement pour «attentat à la pudeur commis avec violence», alors qu'il aurait dû être condamné pour «agression sexuelle». En prison, il s'isola encore davantage, mais eut un comportement correct. En mai 1983, il fut transféré à Ecouvres, en Meurthe-et-Moselle. Le 27 février 1984, il obtint une permission de sortie pour «bonne conduite». Il prit le car et se rendit en ville. Il voulait profiter de sa liberté. Le soir, il se glissa dans un parking souterrain pour «forcer» des voitures. Mais Pascale N., une étudiante de 22 ans, s'approcha pour reprendre son véhicule. Il attendit qu'elle soit installée derrière son volant pour ouvrir la portière et la menacer avec un couteau. Il lui imposa une fellation et lui porta un coup de couteau à la gorge. Puis il la força à passer à l'arrière et commença à l'attacher et à la bâillonner, dans le but de la violer. Mais elle parvint à défaire ses liens, à ouvrir la portière côté passager et à s'enfuir. Dehors, elle se mit à hurler. Guy Georges s'approcha d'elle, son couteau à la main, mais une voiture entra dans le parking et il disparut. Pascale N. donna un signalement précis de son agresseur à la police. Guy Georges fut arrêté dans la soirée. Il reconnut l'agression, mais prétendit qu'il était ivre et ne se souvenait de rien. L'ethylotest, négatif, prouva qu'il mentait. Le 5 juillet 1985, il fut condamné à dix ans de réclusion pour «viol commis sous la menace d'une arme». Il fut emprisonné à Caen, une prison «spécialisée» pour les agresseurs sexuels. Le 8 janvier 1991, on lui accorda un régime de semi-liberté (il pouvait rester dehors dans la journée et ne devait rentrer à la prison que le soir, pour y dormir). Mais le 18 janvier, Guy Georges s'évanouit dans la nature. Il ne réintégra pas sa cellule ; il était parti pour Paris. Il avait décidé de vivre en marge de la société. Il vola pour vivre et dormit dans les squats de l'est de Paris. (à suivre...)