La force de réaction SNMG 2 de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) est à Alger depuis vendredi pour une escale de 4 jours qui s'inscrit dans le cadre du dialogue méditerranéen de l'OTAN et l'application du programme d'activités 2005 adopté entre l'Armée nationale populaire et l'OTAN. Cette escale prendra fin aujourd?hui par une man?uvre en haute mer de corvettes lance-missiles («El Kirch» et «Salah Raïs») et un bâtiment escorteur et de lutte anti-sous-marine «Raïs Corso» de la marine algérienne à travers plusieurs étapes dont des man?uvres tactico-opérationnelles sur les opérations d'interdiction. Dans ce cadre, une conférence sur «les opérations d'interdiction maritime» a été organisée, hier, au Commandement des forces navales par le commandant Rik Regino, membre du groupe maritime permanent de la force de réaction de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) en présence d'officiers des Forces navales algériennes. L?intervenant a défini, à l?occasion, les diverses missions de cette force, dont le contrôle au large de la Méditerranée du terrorisme, du trafic des stupéfiants, du trafic d'armes, l'inspection des armes de destruction massive et l'immigration clandestine, a indiqué le commandant Rik. Parmi ces missions, a précisé le conférencier, le contrôle des navires qui devrait se faire, aux yeux de l?Organisation, avec l'aide des Nations unies à travers les décisions du Conseil de sécurité afin que ces opérations soient empreintes de légitimité, a indiqué M. Rik. Le conférencier a évoqué les conditions à réunir avant d'entamer chaque opération, notamment les informations à recueillir sur la région ou le navire suspect, le soutien logistique et la sécurité des groupes d'intervention. Des avions, des bâtiments de guerre et des sous-marins sont utilisés à cette fin.