Les citoyens auront, sans aucun doute, remarqué l?envolée des prix dans les marchés ces derniers jours. Le pouvoir d?achat moyen est, de ce fait, fortement éprouvé. Chaque maillon de la chaîne se rejette la balle pour expliquer cette situation et c?est, en définitive, comme d?habitude, le citoyen qui en fait douloureusement les frais. Ces derniers jours les légumes ainsi que la viande blanche ont connu une augmentation sans précédent, ni préavis. En outre, selon, semble-t-il, le niveau de vie et la bourse des clients, les prix varient d?un marché à l?autre. Cette fluctuation est expliquée également par certains commerçants par les choix de marchandises existant dans certains marchés et pas dans d?autres. Les détaillants accusent les grossistes d?être responsables de cette augmentation, du moins en partie, car ils incriminent aussi l?agriculteur. «L?agriculteur fixe les prix de chaque légume selon l?investissement qu?il engage dans sa semence, son entretien et surtout son arrosage.» S?agissant de la viande blanche, les vendeurs au détail affirment que «ce marché n?est pas stable, il peut augmenter comme il peut baisser». Les prix suivent la cadence des abattoirs qui fixent leur prix à la base chez l?éleveur. Entre détaillants, grossistes, agriculteurs et éleveurs, on se rejette la balle. Résultat, selon les citoyens et les marchands, «les petites bourses en font les frais». Pour certains, «les caprices du climat, notamment la neige de cet hiver, a grandement contribué à la flambée». De leur côté, les citoyens, qui ne comprennent pas comment on procède à des augmentations arbitraires, s?interrogent : «Où est le contrôle ?», «Qui fixe les prix ?», «Où est l?Etat ?».