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Une ville, une histoire
Saint Augustin, fils de Tagaste (9e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 04 - 2005

Résumé de la 8e partie A Carthage, Augustin prend une compagne dont il aura un unique enfant. Il adhère aussi à la religion manichéenne à laquelle il restera fidèle près de dix ans?
Durant neuf ans ? de sa dix-neuvième à sa vingt-huitième année ? il se laisse emporter par le flot des plaisirs charnels et intellectuels, des jeux frivoles, de la polémique. C?est aussi une partie de sa vie dominée, comme nous l?avons vu, par le manichéisme, qu?il rejettera plus tard violemment.
«Durant cette période (neuf ans), nous étions à plusieurs en proie aux diverses convoitises, victimes et agents de séductions, dupeurs au grand jour par les études comme on dit libérales et clandestinement sous une étiquette fausse de religion. Là orgueil, ici superstition, partout mensonge?»
Sa formation achevée, il retourne à Tagaste où il va enseigner quelque temps. Il retrouve surtout un ami d?enfance à qui il va s?attacher. «Il avait, écrit-il, le même âge que moi : tous deux à la fleur de l?adolescence. Enfant, il avait grandi avec moi, nous étions allés à l?école ensemble, ensemble nous avions joué?» Comme Augustin, il était païen et se moquait des chrétiens de son entourage.
Un jour, le jeune homme tombe gravement malade et, alors qu?il est inconscient, ses proches, qui sont chrétiens, le baptisent. Augustin ne dit rien, mais il pense qu?une fois revenu à lui, son ami va renier ce baptême forcé.
«La première fois que je pus causer avec lui, je tentais, sur-le-champ, de railler devant lui, comme si, de son côté, il en allait rire avec moi, un baptême reçu quand il était à cent lieues d?y penser et d?en avoir conscience : du moins était-il pour lors au courant. Mais lui, avec un air d?effroi, comme en présence d?un ennemi et d?un ton de franchise dont la brusquerie m?étonna : ??Je te préviens, dit-il, si tu veux être mon ami, pas un mot de plus !?? Interdit et confus, je rengainai mon attaque pour le jour où, mieux pourtant, il aurait assez de force et de santé?»
Malheureusement, quelque temps après, le jeune homme meurt. Augustin en est si affecté qu?il retourne à Carthage. Il va y enseigner la rhétorique et obtient un grand succès.
Il remporte plusieurs prix ; il a été notamment couronné par le proconsul Helvius Vindicianus. Ce dernier va le détourner, ainsi qu?il le raconte lui-même dans Les Confessions, de l?astrologie à laquelle il s?est intéressé un moment. Vers 380, Augustin rédige son premier ouvrage, De Pulchro et Apto (Le Beau et le Convenable), inspiré par les idées manichéennes.
Il a beaucoup d?étudiants, desquels va se détacher Alypius, originaire de Tagaste, et qui va devenir, en 385, évêque de cette ville. Si Alypius était un bon élève, réservé et studieux, ce n?est pas le cas de ses condisciples, indisciplinés et surtout mal élevés. Ils finissent par le lasser. C?est alors qu?il décide d?aller à Rome.
A Rome, capitale de l?empire, il veut, comme tant d?Africains, s?établir un temps, pour faire sa carrière, rédiger aussi une ?uvre. Mais il ne pense pas s?exiler définitivement, car il ne peut imaginer vivre longtemps hors de sa patrie. (à suivre...)


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