Promotion Le parti majoritaire, qui se relève d?une crise profonde, veut soigner ses relations avec les médias. Le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, a annoncé, hier, la création d?un club de presse au sein du parti. Ce sera un espace ouvert aux journalistes où les problèmes de la corporation seront soulevés, débattus et même pris en charge, selon le SG du FLN. M. Belkhadem indiquera qu?«au sein du FLN, nous sommes convaincus que la liberté d?expression est nécessaire à la promotion de cette profession, en dehors de toutes pratiques contradictoires à l?éthique et à la déontologie. L?honneur de la profession ne doit pas être entaché par l?extrémisme et la manipulation». Et de relever que «des difficultés sont présentes. Vous n?êtes pas seulement des rapporteurs de la parole, du son et de l?image». Il rappellera en outre les propos du président de la République, dans son message à la presse, l?année dernière, assurant que «la presse algérienne ne subit aucune pression et n?est nullement surveillée». Une déclaration qui a suscité l?ire des professionnels présents. En tant que parti majoritaire, le FLN a été interpellé par des journalistes à propos du dernier texte de loi sur l?information et le statut du journaliste. L?ex-ministre de l?Information, Boudjemâa Haïchour, estimera, lui, que «la presse algérienne a atteint une maturité, bien que certaines forces veuillent faire du journaliste ?un journaliste du pouvoir?. Nous refusons ce genre de journalisme». «Le FLN, poursuivra-t-il, reste fidèle à la liberté d?expression et de la presse. Il est pour une liberté totale de la presse à condition que cela se fasse dans le respect de l?éthique et de la déontologie». S?agissant de la loi sur l?information, M. Haïchour a fait remarquer qu?il n?était plus le ministre du secteur. Un portefeuille sans titulaire, depuis le remaniement ministériel. - 500 titres ont été créés depuis l?avènement du pluralisme, selon Haïchour. 100 journalistes ont payé de leur vie lors de la décennie noire, selon Belkhadem.