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Criminels de légende : Tueurs en série
L?étrangleur de Boston (16e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 05 - 2005

Résumé de la 15e partie Les enquêteurs du «Bureau de l?Etrangleur» avaient décidé d?interroger DeSalvo ; son dossier leur avait été transmis après son arrestation.
Bailey expliqua plus tard : «Je suis devenu certain que l?homme assis en face de moi dans cette pièce sombre était bien l?Etrangleur de Boston. Quiconque a l?habitude des interrogatoires apprend à reconnaître la différence entre un homme qui parle de ce qu?il a vécu et d?un homme qui raconte une histoire qu?il a inventée ou qu?on lui a racontée. DeSalvo parlait d?événements qu?il avait vécus. Il n?essayait pas de se souvenir de mots qu?il aurait appris par c?ur, il se souvenait des scènes, il les revivait. Il pouvait se rappeler le moindre petit détail, la couleur d?un tapis, une photographie, l?état d?un meuble. Comme s?il regardait une vidéo faisant défiler des images, il décrivait ce qui était arrivé, comme s?il racontait ses courses au supermarché.»
Il avoua également deux meurtres que ni la police ni les médias n?avaient attribués à l?Etrangleur : celui de la dame âgée, Mary Mullen, 85 ans, morte dans ses bras d?une crise cardiaque alors qu?il l?agressait, le 28 juin 1962, dans Commonwealth Avenue ; et celui de Mary Brown, 69 ans, battue à mort et étranglée dans son appartement de Lawrence, le 9 mars 1963. Il décrivit ces deux meurtres avec autant de détails que les autres.
D?ailleurs, il se souvenait de tant de détails qu?il permit à la police de vérifier la véracité de ses affirmations.
Bailey appela le lieutenant Donovan et son collègue, le lieutenant Sherry. Ils se rendirent dans son bureau et, grâce au dictaphone, ils écoutèrent DeSalvo décrire le meurtre de Sophie Clark. Il s?était souvenu qu?elle avait ses règles, qu?il avait renversé une chaise, qu?il avait marché sur un paquet de cigarettes dont il précisa la marque? Sherry vérifia dans le dossier : tout était vrai, même la marque des cigarettes.
Bailey discuta avec DeSalvo, le convainquit de coopérer avec la police et de passer au détecteur de mensonges. Il contacta le préfet McNamara et le docteur Ames Robey, de l?hôpital de Bridgewater. Ils ne pouvaient trop en faire sans impliquer John Bottomly. De plus, Bailey voulait éviter la peine de mort à son client, mais le procureur général Brooke voulait garder le contrôle de l?enquête. Brooke voulait se présenter aux élections sénatoriales et la résolution de cette affaire lui ferait une excellente publicité.
Bottomly accepta à contrec?ur la proposition de Bailey : il pourrait discuter avec DeSalvo et lui poser toutes les questions qu?il voudrait? mais les réponses ne pourraient pas être utilisées par l?accusation lors d?un éventuel procès.
Les entretiens commencèrent le 17 août 1965. Bottomly interrogea DeSalvo en détail, en présence de Bailey, jusqu?au 29 septembre 1965. Il en résulta plus de 50 heures d?enregistrement et 2 000 pages de transcription. Alors que chaque détail des aveux de DeSalvo était vérifié, Bottomly, Brooke et Bailey tentèrent de trouver un arrangement quant au sort à réserver au jeune homme. (à suivre...)


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