La plupart des organisations estudiantines, censées porter les préoccupations des étudiants et lutter pour la sauvegarde de leur dignité en les mettant à l?abri de toutes les formes de terreur et d?instabilité, s?occupent, malheureusement, des activités rentables au sein de la faculté, telles que la photocopie, la vente de livres ainsi que le traitement de textes. Les locaux de ces organisations syndicales sont, par conséquent, devenus des marchés de livres, en un mot, des espaces pour activités lucratives. Evoquant ce dernier point, Mme Lamara, enseignante au département d?anglais, s?interroge : «Les syndicats des étudiants ont opté pour le gain matériel. Qui donc est censé défendre leurs droits ?» En vue de sensibiliser la communauté universitaire quant à la gravité de la dégradation sécuritaire et les menaces contre les étudiants, l?Association des étudiants pour la science et le progrès a rendu publique une déclaration appelant les responsables du secteur à prendre les mesures nécessaires pour instaurer un climat de stabilité et de sérénité dans ladite franchise universitaire. Cette déclaration appelle, ainsi, les étudiants à se mobiliser et à agir pacifiquement en vue de nettoyer les lieux du savoir de toutes les formes de violences, de harcèlement et de délinquance.