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Histoires vraies
Le fantôme du cimetière (2e partie)
Publié dans Info Soir le 30 - 06 - 2005

Résumé de la 1re partie C'est une ombre dans un cimetière de Turin. Une ombre noire surgie des tombes, un vivant parmi les morts, à l'aube du 11 mars 1926...
Le major Cantaluppi a reconnu, dans le portrait paru dans la presse, son vieil ami le professeur Carolla, avec qui il a fait la guerre. On les met en présence. Et là, tout à coup, surprise ! Le major se jette dans les bras de l'inconnu en l'appelant son cher ami Carolla, et l'inconnu se jette dans les bras du major. Enfin, il a reconnu quelqu'un à son tour. Il en pleure de joie... Oh ! Tout n'est pas clair dans son esprit, mais le major se charge de réveiller ses souvenirs. Que diable, ils ont guerroyé ensemble !
Hélas ! En dehors de reconnaître physiquement le major Cantaluppi, l'inconnu ne peut rien se rappeler d'autre... Rien... Sa mémoire est une chose insondable qui vacille à la moindre question précise. Certes, il reconnaît le major, il admet qu'il s'appelle CaroIla, puisque l'autre l'affirme, mais c'est tout. Disparu en 1916 ? Lui ? Il ne sait pas comment. Blessé ? Peut-être, mais il n'en porte pas la trace. Prisonnier ? Possible...
Alors, la dame en noir ôte sa voilette et regarde l'amnésique bien en face. Et c'est le professeur CaroIla qui sursaute ! Sa femme ! C'est sa femme ! Giulia, c'est Giulia ! Comment a-t-il pu oublier ce visage, cette silhouette ? Giulia... Aucun homme ne peut oublier sa femme. Il tend les bras timidement, puis avec insistance...
Mais Giulia regarde son mari avec hésitation. Est-ce bien son mari ? Oui... Non... Peut-être. Evidemment, il a dix ans de plus, il a pu changer, il a changé, mais quand même, Giulia n'a pas d'élan véritable. Il lui paraît inconvenant de se précipiter dans les bras d'un presque inconnu.
Alors, c'est Carolla qui tente de la persuader maintenant. Il sait, il se souvient. Giulia est sa femme, il est le professeur CaroIla, il n'en sait pas plus pour l'instant, mais de ça, il est sûr, certain.
«Enfin, Giulia, tu ne reconnais pas ma voix ? Mes mains, c'est moi Giulia, je t'assure que c'est moi !»
Mme Carolla examine, inspecte, puis demande timidement si elle peut rester seule avec lui quelques minutes. Cette faveur est aussitôt accordée, bien entendu.
Un face-à-face, dans ces cas-là, est la meilleure manière de simplifier les choses. Et à l'issue de ce tête-à-tête, M. et Mme Carolla se jettent dans les bras l'un de l'autre, en larmes, définitivement convaincus qu'ils sont mari et femme.
Comment ont-ils fait ? Ceci les regarde, et personne n'aura de détail. Il y a certainement des points de repère sur un corps humain, qui exigent la discrétion.
Voilà donc les époux partis pour Vérone, où le professeur a bon espoir de retrouver le reste de sa mémoire. Son cadre familier, ses meubles, ses enfants qu'il a à peine connus. Tout cela va peu à peu le remettre dans sa peau. Les meilleurs médecins vont s'occuper de lui. Ce sera long, car il s'agit de reconstituer un puzzle dont les morceaux sont éparpillés sur dix ans.
Deux jours après son départ de l'asile, alors que le professeur Carolla examine en détail l'importance de sa fortune (une bonne fortune), une femme se présente à l'asile de Turin. Trente ans, plutôt vulgaire, vêtue pauvrement, elle se nomme Rosa Brunelli et demande à voir le directeur de l'asile : «Je viens chercher mon mari, celui qu'on a montré dans les journaux... ce salopard m'a laissé tomber avec un gosse sur les bras, où est-il ?»
Et Rosa Brunelli montre ses papiers, la carte de travail de son mari, sa carte d'identité, une feuille de paie, le tout au nom d'un certain Mario Brunelli, typographe, celui qu?elle traite de salopard. (à suivre...)


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