Constat «L?épidémie de conjonctivite connaît un net recul au niveau national», selon M. Kellou. Selon lui, le nombre de personnes atteintes de la conjonctivite est en nette diminution passant de 23 000 en août dernier à 1 200 début septembre. Ce recul est dû, selon M. Kellou, «au diagnostic rapide des malades, d?une part, et à la mobilisation des citoyens, d?autre part». Le ministère de la Santé a, pour sa part, indiqué avoir pris, dès les premiers jours de l?apparition de la maladie, des mesures préventives. Ainsi, plus de 170 000 flacons de collyre et 128 000 tubes de pommade d?une valeur de 20 millions de dinars, ont été distribués au profit des citoyens. Dans le cadre de la prévention contre l?aggravation de cette épidémie, il a été également convenu au niveau du ministère de la Santé que 7 842 000 élèves seront examinés à la prochaine rentrée scolaire par des équipes médicales. Dans ce contexte, le directeur des actions de la médecine scolaire et de la médecine du travail, M. Samid, a indiqué que le ministère de la Santé, a décidé d?une série de mesures au niveau des établissements scolaires pour prévenir la propagation de la conjonctivite. Selon lui, la tutelle a adressé, en collaboration avec le ministère de l?Education nationale, une directive à tous les établissements scolaires dans laquelle sont précisées les mesures à prendre pour prévenir la propagation de cette maladie «très contagieuse». Il s'agit, a-t-il ajouté, de « prendre en charge tous les cas diagnostiqués à travers la mobilisation de 2 000 médecins au niveau des unités de dépistage et de suivi». Ainsi, les élèves atteints de conjonctivite auront les médicaments (collyre et pommade) nécessaires et seront sensibilisés aux mesures de prévention à travers des cours d'hygiène. Les élèves malades, selon M. Samid, seront autorisés à s'absenter des cours pendant une semaine, cela afin d?éviter la contagion. Le directeur de la médecine scolaire a souligné également que les programmes de prévention dans les wilayas du Sud seront renforcés, d'octobre à mars 2004, par l'utilisation d'une pommade pour les élèves de la première année à la 9e année fondamentale. Par ailleurs, le ministère lancera le mois prochain une campagne de vaccination au profit des élèves qui n'ont pas été vaccinés en milieu scolaire durant l'année 2002-2003.