Violence Depuis quelques jours, le Zamalek, le grand club cairote, est secoué par une crise interne qui a fini par éclater mardi dernier par des scènes de violence. Du jamais vu dans les annales et dans l?histoire du football égyptien, notamment dans un grand club comme le Zamalek qui, avec le Ahly, est un des deux géants de la balle ronde en Afrique. Depuis mardi, les regards de l?opinion égyptienne sont braqués sur ce club et sur le ministère de la Jeunesse et des Sports égyptien après les scènes houleuses qui ont secoué le club et en ont choqué plus d?un. Le président Mortadha Mansour persiste et signe en accusant son vice-président le Dr Ismaïl Salim de l?avoir agressé avec l?aide d?une cinquantaine de ses hommes de main. De son lit d?hôpital où il se soigne pour avoir pris une bouteille de limonade à la tête à la suite d?une bataille rangée, Morthada Mansour a applaudi la décision de l?assemblée générale d?exclure le vice-président qui a sali la réputation d?un grand club, et ce en application de l?article 61 de la loi sur les clubs et les associations. De son côté, le Dr Ismaïl Salim défend sa version des faits et accuse le président de lui avoir préparé une embuscade à l?entrée du siège du club. Il appelle, à son tour, l?assemblée générale à dissoudre le comité directeur du club pour que reviennent la stabilité et le calme dans la maison Zamalek. Par ailleurs, la police encercle le siège du club depuis mardi afin d?éviter tout autre débordement. Quant au ministère de la Jeunesse et des Sports, il attend les enquêtes de la police et de la justice pour prononcer les sanctions qui s?imposent. Et à ce jeu, les dirigeants du Zamalek risquent gros.