Les enfants-soldats en RD du Congo Les chefs des groupes armés de la République démocratique du Congo (RDC), qui ont enrôlé de force des enfants-soldats, devraient être poursuivis pour crimes de guerre, a déclaré Amnesty International dans un rapport publié ce mardi. Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme, des milliers d'enfants, parfois âgés de seulement huit ans, continuent d'être recrutés comme soldats. Certains servent de «chair à canon», de boucliers humains, voire d'esclaves sexuels. Nombre d'entre eux sont contraints de tuer ou de violer des adultes ou d'autres enfants, souligne Amnesty. «Le recrutement et le recours à des enfants de moins de 18 ans dans des conflits armés constitue des crimes de guerre et, en tant que tels, ce sont des crimes contre toute la communauté internationale, pas seulement contre les enfants de la RDC», poursuit le communiqué. Amnesty appelle la communauté internationale à «faire pression sur toutes les parties impliquées en RDC, y compris les chefs des groupes armés, pour que les recruteurs soient tenus responsables de leurs actes et pour qu'ils soient traduits en justice au niveau national et international». Le ministre saoudien des AE insulté Deux Libyens ont insulté lundi le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud al-Fayçal, et tenté de l'agresser dans le hall d'un hôtel du Caire pour «venger» leur leader, Mouammar Kadhafi, a indiqué la police. Les deux hommes, âgés de 25 et 27 ans, ont été empêchés d'approcher le ministre par ses gardes du corps saoudiens et ont été arrêtés par les forces de sécurité égyptiennes, a ajouté la même source. Interrogé par la presse, le chef de la diplomatie saoudienne a confirmé l'incident. «Un homme a voulu m'attaquer mais les personnes autour de moi l'en ont empêché», a-t-il dit aux journalistes. Selon un responsable de la police égyptienne, les deux hommes voulaient «faire justice» au colonel Kadhafi, qualifié de «menteur» par le prince héritier saoudien, Abdallah ben Abdel Aziz, qui avait aussi souhaité sa mort lors du sommet arabe du Caire, en mars dernier. L'Irak aurait dit la vérité L'Irak pourrait avoir dit la vérité quand il avait affirmé au Conseil de sécurité de l'Onu en décembre dernier qu'il ne possédait plus d'armes chimiques, biologiques ou nucléaires, a déclaré lundi soir l'ancien chef des inspecteurs en désarmement de l'Onu, Hans Blix. La déclaration irakienne, un dossier de près de 12 000 pages remis par le gouvernement du président Saddam Hussein, le 7 décembre, avait été rejetée, car considérée fausse et incomplète par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, qui accusaient Bagdad de n'avoir pas désarmé comme l'y obligeait la résolution 1441 du Conseil de sécurité. Washington et Londres avaient ensuite repris ces arguments pour justifier l'invasion du pays en mars. Mais plus de quatre mois après que le président américain, George W. Bush, a proclamé la victoire en Irak, l'ancien chef des inspecteurs en désarmement de l'Onu a estimé que l'Irak pourrait avoir dit la vérité dans sa déclaration.