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Au coin de la cheminée
Sindbad le marin (18e partie)
Publié dans Info Soir le 09 - 08 - 2005

Résumé de la 17e partie n Après avoir échappé à l?ogre, Sindbad dut affronter un serpent qui avala ses deux amis. Désespéré, il pensa se donner la mort.
Reprenant son récit, Sindbad dit : «Mais, comme il est doux de vivre le plus longtemps qu'on peut, je résistai à ce mouvement de désespoir et me soumis à la volonté de Dieu qui dispose à son gré de nos vies. Je ne laissai pas toutefois d'amasser une grande quantité de menu bois, de ronces et d'épines sèches. J'en fis plusieurs fagots que je liai ensemble, après en avoir fait un grand cercle autour de l'arbre, et j'en liai quelques-uns en travers par-dessus pour me couvrir la tête. Cela étant fait, je m'enfermai dans ce cercle à l'entrée de la nuit, avec la triste consolation de n'avoir rien négligé pour me garantir du cruel sort qui me menaçait.
«Le serpent ne manqua pas de revenir et de tourner autour de l'arbre, cherchant à me dévorer, mais il n'y put réussir à cause du rempart que je m'étais fabriqué, et il fit en vain, jusqu'au jour, le manège d'un chat qui assiège une souris dans un asile qu'il ne peut forcer. Enfin, le jour étant venu, il se retira, mais je n'osai sortir de mon fort que le soleil ne parût.
«Je me trouvai si fatigué du travail qu'il m'avait donné, j'avais tant souffert de son haleine empestée, que la mort me paraissant préférable à cette horreur, je m'éloignai de l'arbre et, sans me souvenir de la résignation où j'étais le jour précédent, je courus vers la mer dans le dessein de m'y précipiter la tête la première.
«Dieu fut touché de mon désespoir : dans le temps que j'allais me jeter dans la mer, j'aperçus un navire assez éloigné du rivage. Je criai de toute ma force pour me faire entendre, et je dépliai la toile de mon turban pour qu'on me remarquât. Cela ne fut pas inutile : tout l'équipage m'aperçut et le capitaine m'envoya la chaloupe. Quand je fus à bord, les marchands et les matelots me demandèrent avec beaucoup d'empressement par quelle aventure je m'étais trouvé dans cette île déserte, et après que je leur eus raconté tout ce qui m'était arrivé, les plus anciens me dirent qu'ils avaient plusieurs fois entendu parler des géants qui demeuraient dans cette île, qu'on leur avait assuré que c'étaient des anthropophages, et qu'ils mangeaient les hommes crus aussi bien que rôtis ; à l'égard des serpents, ils ajoutèrent qu'il y en avait en abondance dans cette île, qu'ils se cachaient le jour, et se montraient la nuit. Après qu'ils m'eurent témoigné qu'ils avaient bien de la joie de me voir échappé de tant de périls, comme ils ne doutaient pas que je n'eusse besoin de manger, ils s'empressèrent de me régaler de ce qu'ils avaient de meilleur ; et le capitaine, remarquant que mon habit était tout en lambeaux, eut la générosité de m'en faire donner un des siens.
«Nous courûmes la mer quelque temps ; nous touchâmes à plusieurs îles, et nous abordâmes enfin à celle de Salahat, d'où l'on tire le santal, qui est un bois de grand usage dans la médecine. Nous entrâmes dans le port et nous y mouillâmes. Les marchands commencèrent à faire débarquer leurs marchandises pour les vendre ou les échanger.» (à suivre...)


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