L?ouverture à la concurrence du marché des télécommunications algérien est prévue pour 2005. A partir de cette date, le monopole de l?Etat ne sera qu?un lointain souvenir. L?entrée en lice d?opérateurs étrangers aura pour effet de créer une concurrence pour accaparer le maximum de parts du marché algérien, lequel est très important : pas moins de six millions de demandeurs attendent leurs lignes GSM. Faut-il, dès lors, s?attendre à une baisse des prix ? En tout cas dans toute stratégie de vente, ce critère est de loin le plus privilégié dans une situation de concurrence, comme celle qui s?annonce. Celle-ci aura, par ailleurs, des effets positifs, tels l?amélioration des prestations de service, qui laissent à désirer, ainsi que l?élargissement du champ des options. En effet, dans d?autres pays, le portable offre d?autres options que celle permettant une simple communication ou un simple message SMS. Une ouverture sur internet via le téléphone est la dernière trouvaille. Malheureusement chez nous, elle reste occultée. Sans oublier le dispositif PIM, l?interface graphique et le navigateur WAP. Notre pays, comparé à nos proches voisins, est à la traîne en termes de réseau et même de marché. Au Maroc, par exemple, le nombre d?abonnés au GSM est de six millions. Dans ce pays, le succès du mobile est tel qu?il a supplanté le fixe. Près de 300 000 abonnés ont résilié leur contrat pour adhérer au réseau GSM. A l?orée du troisième millénaire, tout développement économique repose sur un réseau de télécommunication performant. Les télécoms sont la locomotive du progrès. Souhaitons alors que 2005 soit placée sous le signe du progrès.