Le ministère de l?Éducation nationale s?est engagé à ouvrir une enquête dans les 3 lycées de Tipasa, Soumâa et Koléa où des menaces auraient été proférés à l?encontre des correcteurs grévistes. À la suite de cet engagement, les corrections ont repris hier à midi. Toutefois, les enseignants-correcteurs se disent prêts à reprendre leur grève au cas où une enquête ne serait pas ouverte. À rappeler qu?après avoir marqué un arrêt de travail de deux heures, le premier jour de la correction, samedi dernier, de 10h à 12h, en signe de solidarité avec les PES grévistes, les professeurs correcteurs du bac du centre de Bou Ismaïl ont entamé ce lundi matin un mouvement de protestation en refusant de rejoindre les salles de correction. Ce mécontentement est suscité par l?excès de zèle de certains chefs d?établissement au niveau de la wilaya de Tipasa qui, non seulement ont chassé les grévistes de leurs lieux de travail, mais aussi ont proféré à l?encontre de certains d?entre eux, des menaces de licenciement. Après avoir adressé une requête aux autorités concernées pour que des excuses officielles soient faites aux victimes de ces menaces, les délégués de la Cnapest, en accord avec tous les correcteurs, ont décidé de geler leurs activités jusqu?à l?obtention d?une réponse, fût-elle orale.