Dénouement n La situation au niveau de l?université Mouloud-Mammeri de se normalise. C?est ce qu?a annoncé, hier, Rabah Kahlouche, recteur de l?université lors d?une conférence de presse qu?il a animée conjointement avec les quatre vice-recteurs de l?établissement. M. Kaïs, vice-recteur chargé de la pédagogie, dira que la stabilité que vit l?université de Tizi Ouzou a eu des résultats positifs sur l?activité pédagogique. L?université semble tourner le dos aux retards puisque pour l?année 2004-2005, elle a assuré 31 semaines d?activité pédagogique, a achevé tous les programmes et assuré les examens (EMD et synthèse) avant le départ en vacances, le taux de réussite a augmenté de 12 % pour atteindre les 78 % en moyenne. Dans certaines facultés telles que les facultés de droit et de lettres, les taux ont atteint respectivement les 98 et 95 %. Par ailleurs, en matière de post-graduation, une nette amélioration a été enregistrée. Pour l?année 2004-2005, il y a eu 448 inscrits en doctorat et doctorat d?Etat et 515 en magistère. Le nombre de soutenances était de 13 doctorats d?Etat, et de 80 magistères; rien qu?en septembre, l?université a enregistré une vingtaine de soutenance en magistère et 4 en doctorat. La stabilité de l?université de Tizi Ouzou a permis à celle-ci de se pencher sur son développement et la recherche scientifique. Concernant ce point, M. Fellag , vice-recteur chargé des relations extérieures, dira que, outre le perfectionnement par des stages à l?étranger des enseignants, L?université a signé des conventions de coopération dans le cadre des programmes Tempus, Euromed et le Haut-Conseil franco-algérien universitaire pour le développement. Ahmed Zaïd, vice-recteur à la planification et au développement, dira que jusqu?en 1998 l?université de Tizi Ouzou a fait dans le provisoire. Un premier plan triennal avait été élaboré en 2002 et avait pour objectif principal de faire face à l?augmentation des effectifs; un deuxième avait suivi en 2004 et avait pour priorité de limiter la dispersion de l?université répartie sur 8 sites et de la concentrer sur trois grands sites seulement, celui de Hasnaoua I, le pôle de technologie de Hasnaoua II (Bastos) et enfin le pôle, en projet, de Tamda. Il rappellera que l?université a bénéficié, dans le cadre du plan quinquennal 2004-2009, de 22 000 places pédagogique et de 22 000 lits. M. Kahlouche a beaucoup insisté tout au long de son intervention sur le retour à la normale que connaît l?université de Tizi Ouzou. «Dans le passé, nous craignions d?arriver à un jour où nous signerons des diplômes qui ne seront pas reconnus, nous n?en sommes plus à cette préoccupation», dira-t-il.