Pour contribuer au budget familial et faire face aux grandes dépenses du ramadan, les familles à faibles revenus recourent à la vente de quelques produits préparés à domicile tels que les herbes aromatiques, les galettes très prisées pendant ce mois et les gâteaux orientaux. Mères et filles se chargent de les préparer après le s'hour pour les remettre aux enfants ou aux pères retraités qui se chargent de les vendre sur les trottoirs de la ville de Tizi Ouzou. C'est ainsi que le commerce informel prend de l'ampleur pendant ce mois et les vendeurs à la sauvette affirment qu'ils n'ont pas d'autre choix. Tous les vendeurs sur les trottoirs viennent rappeler le taux de pauvreté important en Kabylie. C'est la réalité qui s'offre dans toute son amertume aux yeux des passants dont plusieurs préfèrent acheter chez ces derniers. Une sorte de solidarité implicite.