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Histoires vraies
La maffia mène l'enquête (2e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 11 - 2005

Résumé de la 1re partie n Francesco et sa femme s?apprêtent à quitter Agrigente pour une affectation à Rome. Toute la ville parle du commissaire, y compris les journaux : il vient d?être assassiné devant sa femme. Annabella accuse sans ambages la maffia.
Quatre jours après le meurtre, ce sont les funérailles du commissaire Minatori, suivies par tous les notables d'Agrigente et plus d'un millier d'habitants de la ville.
Annabella Minatori, tout en noir, les yeux dissimulés par d'épaisses lunettes de soleil, attire tous les regards. Il n'y a que peu de gens pour s'apercevoir d'un détail étrange : le nouveau commissaire d'Agrigente, désigné depuis quelques semaines déjà, Salvatore Rocca, ne s'est pas déplacé. Il n'est pas venu à l'enterrement de son collègue.
Au même moment, Salvatore Rocca, assis derrière son bureau, est en train de lire les journaux du matin. Tous parlent d'une bande organisée, d'un crime de la maffia, exigent à grands cris qu'on mette fin au banditisme qui est une des plaies de la Sicile.
Dans le fond, le commissaire Rocca n'en veut pas aux journalistes. lIs écrivent n'importe quoi parce qu'ils ne savent rien. Lui, il sait. Il est le seul à savoir. Francesco Minatori lui avait tout dit. Francesco était son ami... Dès qu'il a été nommé comme inspecteur, il a tout de suite eu une sympathie instinctive pour son commissaire. Il a senti que, derrière le masque autoritaire de Francesco Minatori, se cachait un drame.
Le commissaire Minatori l'a vite distingué parmi ses collaborateurs. Il lui a donné sa confiance et bientôt son amitié. C'est ainsi qu'il a appris que le couple qu'il formait avec Annabella, ce couple qui faisait la coqueluche d'Agrigente, n'était qu'une façade.
Annabella et Francesco s'étaient connus pendant la guerre. Ils avaient échangé une correspondance affectueuse, puis passionnée. lis s'étaient vus à chacune de ses permissions et puis il avait été blessé. Il était devenu le héros. Jamais elle n'avait été aussi éprise de lui. lIs s'étaient mariés alors qu'il était encore sur son lit d'hôpital.
Quand la guerre s'est terminée, il est entré dans la police. Vu ses brillants états de service, il a été rapidement nommé commissaire, et c'est ainsi qu'il s'est retrouvé à Agrigente.
Salvatore Rocca revoit son ancien chef, sa grimace douloureuse sur son visage un peu bouffi. Ces confidences, il ne les a sans doute faites qu'à lui.
Dieu, comme il a dû souffrir pour lui faire ces révélations !
«Tu sais, Salvatore, j'essaie de rendre Annabella heureuse, mais j'ai du mal. Annabella est une femme pleine de vie, d'entrain. Elle est très exigeante. J'essaie de la satisfaire de mon mieux, mais... mes blessures m'ont beaucoup diminué en tant qu'homme... Tu me comprends ?»
Oui, Salvatore a compris. Il a compris le calvaire de cet homme vieilli avant l'âge, sans doute autrefois séduisant, mais maintenant empâté, un peu bedonnant, alors que sa femme faisait l'admiration de tout Agrigente. Aussi, il n'a pas été surpris quand, un jour, le commissaire Minatori lui a dit : «Salvatore, je voudrais que tu me rendes un service : est-ce que tu pourrais faire une filature en dehors du travail ? C'est pour moi... Voilà : j'ai des raisons de croire qu'Annabella me trompe avec un officier de la garnison. Alors, je voudrais que tu t?en assures et que tu me dises la vérité.»
Salvatore Rocca a fait ce que lui avait demandé son chef. Cela n'a pas été bien long. Annabella Minatori trompait effectivement son mari. De sa propre initiative, il est aIlé trouver son amant, un jeune officier de cavalerie. Il lui a fait comprendre que s'il voulait éviter un scandale nuisible à sa carrière, il avait intérêt à s'éloigner. L'autre a très bien compris. Il a demandé une affectation sur le continent et on n'a plus entendu parler de lui. (à suivre...)


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