Japon : Les membres du Parti libéral démocrate (PLD), au pouvoir à Tokyo, ont commencé samedi à voter pour désigner leur nouveau président, le Premier ministre, Junichiro Koizumi, faisant figure d'archifavori pour succéder à lui-même. Le résultat du vote ?auquel participent 357 parlementaires et 300 délégués locaux du PLD?est attendu à partir de 15h 00 locales (6h 00 GMT). M. Koizumi, 61 ans, affronte trois challengers : Shizuka Kamei, 66 ans, un stratège politique du PLD et son principal rival, Masahiko Komura, 61 ans, un ancien chef de la diplomatie japonaise, et Takeo Fujii, 60 ans, un ex-ministre des Transports. Mais il ne fait guère de doute que M. Koizumi sera reconduit à la présidence du parti conservateur qui règne quasiment sans partage sur la politique japonaise depuis des décennies. Lettonie, début du référendum d'adhésion à l'Union européenne Les bureaux de vote ont ouvert samedi à 7h 00 locales (4h 00 GMT) en Lettonie pour le référendum d'adhésion à l'Union européenne. Les premiers résultats commenceront à tomber une heure après la fermeture des bureaux de vote et devraient être dans leur ensemble connus vers 21h 00 GMT. Les quelque 1,4 million d'électeurs lettons devront répondre à une question simple, près de 13 ans après avoir recouvré leur indépendance de l'URSS : «Soutenez-vous l'adhésion de la Lettonie à l'Union européenne ?» Les derniers sondages publiés à la fin de la semaine indiquaient qu'entre 63 et 56% des électeurs déterminés à voter diront «oui», alors que de précédents sondages évoquaient un taux beaucoup moins élevé de votes favorables à cette décision. Conseil de sécurité pour le Burundi Le Conseil de sécurité des Nations unies tiendra lundi en fin de matinée une réunion privée avec le président burundais, Domitien Ndayizeye, a-t-il été annoncé officiellement. Le président Ndayizeye, qui participe avec plus de 80 chefs d'Etat et de gouvernement à l'Assemblée générale qui débute mardi, avait demandé cette rencontre par lettre, «pour s'entretenir (avec le Conseil de sécurité) des perspectives d'avenir pour le processus de paix du Burundi». Dans cette lettre, rendue publique vendredi, l'ambassadeur du Burundi à l'Onu, Marc Nteturuye, écrivait que le mouvement rebelle du Conseil national pour la défense de la démocratie/Front uni pour la défense de la démocratie «manifestait des exigences faisant peser de sérieuses menaces sur l'accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation, laborieusement négocié». Cette réunion doit avoir lieu lundi entre 11h00 et midi (15h 00 GMT-16h 00 GMT). Les affrontements qui ont commencé le 6 septembre à l'ouest du Burundi entre les rebelles hutus et les autorités ont conduit le gouvernement à décréter vendredi un couvre-feu dans cinq quartiers de la capitale, Bujumbura. Bill Clinton en Bosnie L'ex-président américain Bill Clinton est attendu samedi à Srebrenica (est de la Bosnie), pour une visite symbolique consacrée à l'inauguration d'un cimetière commémorant le massacre commis par les forces serbes contre plus de 7 000 civils musulmans bosniaques. M. Clinton répond à l'invitation de l'Association des survivants du massacre, dont les proches ont été exécutés puis dissimulés dans des fosses communes lors de la pire tuerie en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, en juillet 1995. «La venue de M. Clinton démontre son respect pour nos morts», a estimé la présidente de l'association des Mères de Srebrenica, Munira Subasic, qui a perdu son fils, son époux ainsi que vingt autres membres de sa famille dans ce massacre. Environ 2 000 policiers bosno-serbes ainsi que des soldats de la Force de stabilisation de l'Otan (Sfor) seront déployés samedi à Srebrenica où sont attendus quelque 20 000 musulmans ainsi qu'une centaine de hauts responsables locaux et étrangers, selon les organisateurs. «Nous allons demander à M. Clinton de faire pression pour aboutir à l'arrestation des criminels de guerre, notamment Karadzic et Mladic», a affirmé la présidente des Mères de Srebrenica.