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Cela s?est passe un jour : Aventures, drames et passions celebres
Droit de vivre et droit de mourir (10e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 25 - 11 - 2005

Résumé de la 9e partie n A son procès, le Dr Sanders plaide non coupable.
Le procès touche à sa fin. Dans sa déclaration finale, le procureur ne requiert pas la peine de mort contre le Dr Sanders, mais il demande qu?il soit reconnu coupable d?homicide.
Mais reconnaître quelqu?un coupable de meurtre revient à le condamner à mort. C?est alors que le système de défense imaginé par l?avocat de Sanders va jouer : il ne s?agit plus pour les jurys de dire si le médecin a commis un meurtre «par charité» ? un meurtre est un meurtre et il est passible de la peine de mort? ou s?il a piqué une femme vivante ou morte. Dans ce cas, pour sauver le médecin, les jurés n?ont qu?à dire que Mme Borotto était déjà morte au moment de la piqûre. Même s?il y a eu, au départ, intention de donner la mort. Le tribunal fermera les yeux sur ce détail : l?essentiel est de ne pas créer un précédent, de justifier l?euthanasie ! La question posée est donc claire : «Le Dr Sanders a-t-il piqué une femme agonisante mais vivante ou alors un cadavre ?»
«Messieurs, dit le président du tribunal aux douze jurés, vous devez revenir avec une réponse claire à cette question : oui ou non !»
Le jury se retire donc pour délibérer. On s?attend, dans la salle, à ce que les délibérations soient longues, vu le caractère délicat de l?affaire. Personne n?a le droit de pénétrer dans la salle, placée sous bonne garde, pour ne pas influencer le verdict. Les membres du jury eux-mêmes, n?ont pas le droit de sortir avant qu?un verdict ne soit rendu. Le Dr Sanders est en compagnie de sa femme et lui tient la main. Il est ému et surtout inquiet car s?il est condamné, et même s?il bénéficie d?une grâce, il ne pourra plus jamais exercer son métier de médecin. C?est donc sa carrière qui est en jeu. Au fur et à mesure que les minutes passent, il s?impatiente. Combien vont donc mettre ces hommes à quitter cette salle ? Dix heures, vingt ? On a vu des procès durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines !
Mais une heure est à peine écoulée que le jury revient.
Le président du tribunal s?adresse au président du jury : «Le jury a-t-il délibéré ?
? Oui, votre honneur.
? A-t-il rendu un verdict ?
? Oui votre honneur.
? Alors, veuillez venir à la barre et nous le lire.»
L?homme s?approche de la barre et, d?une voix solennelle, lit le bout de papier sur lequel il a écrit le verdict : «Non coupable !»
C?est alors, dans la salle une explosion de joie : on applaudit, on pousse des hourras, on va serrer la main du docteur et on le félicite.
A Manchester, le verdict, annoncé au moment même où il était rendu, provoque un concert de klaxons. Les cloches des églises se mettent même à sonner.
Le Dr Sanders a sauvé sa tête et sa carrière. C?est pour cela qu?on l?applaudit. L?euthanasie, dont il a voulu enfreindre le tabou, reste, elle, interdite.


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