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Cela s?est passe un jour : Aventures, drames et passions celebres
Droit de vivre et droit de mourir (9e partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 11 - 2005

Résumé de la 8e partie n Au cours de son procès pour euthanasie, l?avocat du Dr Sanders déclare que lorsque son client a piqué sa malade, celle-ci était déjà morte ! Autrement dit, ce n?est pas lui qui a provoqué le décès.
Les premiers témoins appelés à la barre sont les collègues du médecin. Un des témoins qui, comme tous les autres, a prêté serment, témoigne en sa faveur : «J?ai examiné la patiente quelques minutes seulement avant que le Dr Sanders ne fasse sa piqûre. Je sortais de la chambre quand je l?ai rencontré. Je lui ai dit que Madame Borotto n?avait plus de pouls et que sa pupille ne réagissait pas. Je lui ai alors dit : ??elle est morte !??
Et je suis parti.»
Mais un autre le contredit : «Moi aussi, j?ai examiné la malade, avant que le Dr Sanders ne fasse sa piqûre. Certes, elle était agonisante mais elle était encore vivante. Et de cela, je suis absolument sûr !»
Le médecin, qui a effectué l?autopsie, abonde dans le sens de ce témoignage : «Mme Borotto est morte des suites d?une embolie, provoquée par l?injection d?air dans ses veines. Ceci signifie qu?elle était vivante quand le Dr Sanders a fait son injection.»
Un autre témoignage marquant est celui de l?infirmière personnelle de la défunte, Elizabeth Roize, qui a assisté à ses derniers instants. Au cours de l?instruction, elle a déclaré que Mme Borotto a poussé un gémissement rauque, avant que le médecin n?ait fait son injection ; l?avocat de la défense, Me Wyman a donc conclu que la malade venait de pousser son dernier soupir et que c?est un cadavre que le Dr Sanders a piqué. On attend donc qu?elle réitère son témoignage, malheureusement pour la défense, l?infirmière se rétracte.
«Non, ce cri rauque, avant la piqûre, n?était pas le dernier cri. Je suis sûre que Mme Borotto était encore vivante au moment de la piqûre !»
Le mari de la défunte, M. Borotto, témoigne à son tour. Il loue le Dr Sanders pour son dévouement et sa compétence mais, comme à l?instruction, il répète qu?il n?a jamais demandé au médecin d?aider sa femme à mourir : «J?ai bien dit ??Dieu soit loué?? quand il m?a annoncé le décès de mon épouse, mais cela ne signifie pas que je cautionnais un acte d?euthanasie, c?était d?être soulagé de ne plus la voir souffrir !»
La cour donne enfin la parole au Dr Sanders. Il a la prudence de ne pas parler d?euthanasie et suit point par point l?argumentation de son avocat.
«La patiente était déjà morte quand je lui ai fait la piqûre, dit-il.
? Alors, demande le juge, pourquoi avoir fait cette piqûre ?»
Le médecin soupire :«Pourquoi avoir fait une piqûre à un cadavre ? Eh bien j?étais fatigué, démoralisé, je ne savais pas ce que je faisais? Aujourd?hui, je reconnais que j?ai agi par impulsion ! Aujourd?hui encore, je ne puis expliquer cette réaction !»
Il y a un murmure de désapprobation dans la salle. Le juge donne un coup de marteau.
«Silence !»
Le Dr Sanders a le droit d?adopter le système de défense qu?il veut. (à suivre...)


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