La corruption ruine les Etats du tiers monde et coûte des vies humaines, dénonce le rapport mondial sur la corruption 2005 de Transparency International, (TI), rendu public le 16 mars 2005. L?Algérie n?a pas échappé à ce rapport, le niveau de la corruption en Algérie demeure élevé selon l?IT qui lui accorde 2,8 sur 10. En 2003 et 2004, notre pays avait obtenu 2,6 et 2,7. En deux ans, l?Algérie n?a donc évolué que de?0,2. «Les auteurs de l?IPC considèrent qu?une note inférieure à 3 signifie l?existence d?un haut niveau de corruption», estime l?Association algérienne de lutte contre la corruption, (Aacc). Sur 159 pays, l?Algérie est classée à la 97e place. Pratiquement, tous les secteurs sont touchés par la corruption : la construction, l?administration, la justice, les marchés publics, et même? l?éducation ! C?est d?ailleurs l?un des thèmes du colloque organisé, mercredi et jeudi derniers par la fondation allemande Friedrich-Ebert et l?Aacc, à Alger. Ce colloque a fait connaître les expériences de différents pays dans la prévention et la sensibilisation en matière de lutte contre la corruption dans le secteur de l?éducation nationale et de l?enseignement de manière générale. Il a visé également à contribuer à l?insertion de la culture des droits de l?homme et de la citoyenneté dans l?éducation. Plusieurs expériences ont été échangées ce qui va, peut-être, favoriser des actions communes.Ce colloque a aussi constitué, pour la première fois en Algérie, un levier pour encourager les chercheurs, les pédagogues et les universitaires présents à initier des travaux sur ce thème pour associer les jeunes à la lutte contre la corruption.