Appel n La Société de gestion immobilière (Sogi) de la wilaya a invité l?ensemble des promoteurs d?investissement à concrétiser leurs projets. Ces derniers sont appelés à disposer, dans les meilleurs délais, de permis de construire, une fois l?acte de propriété établi, afin de procéder à la concrétisation de leurs projets au niveau des zones d?activités relevant du portefeuille foncier de la Sogi. Il s?agit des investisseurs domiciliés au niveau des zones de Draâ Ben Khedda, Mekla, Boghni et Azeffoun, où les zones d?activités sont toutes viabilisées et raccordées aux réseaux d?Alimentation en eau potable (AEP) et d?électricité, à l?exception de celle d?Azeffoun non encore alimentée en eau, selon M. Ould Rabah, directeur général de la Sogi, propriétaire d?une dizaine de zones réparties à travers la wilaya. Une enveloppe de 300 millions de dinars, allouée par le ministère de l?Industrie, a été consacrée à la viabilisation de ces quatre zones d'activités et zones industrielles, a relevé la même source, précisant que cette opération a eu pour effet de débloquer la situation par l?établissement d?actes de propriété aux porteurs de projets. La Sogi s?attelle actuellement, avec ses propres moyens, à la viabilisation d?autres zones d?activités implantées à Fréha, Larbaâ Nath Irathen, Moul Diwan (Draâ Ben Khedda) et Tizi Ghenif, dans l?attente d?un autre apport financier et de la contribution des collectivités locales dans le cadre du programme quinquennal de soutien à la croissance économique pour la prise-en charge d?autres espaces d?investissement. Selon le même responsable, la Sogi a déjà délivré, à fin novembre 2005, 33 actes de propriété pour la zone de Draâ Ben Khedda et 27 autres pour celle d?Azeffoun, ce qui a permis la réalisation ou le lancement de projets d?investissement au niveau de ces zones, notamment dans le domaine des industries agroalimentaires et de transformation. Pour éviter toute perversion probable de l?acte d?investissement, la Sogi a prévu des cahiers des charges «très restrictifs» avec des clauses «très claires», des garde-fous interdisant l?usage des lots affectés pour des activités autres que celles pour lesquelles ils ont été destinés et le respect strict des normes de réalisation du projet. A cet effet, la société a procédé à la désignation d'huissiers de justice pour veiller au respect des cahiers des charges, est-il souligné. Rappelant brièvement la situation du foncier ayant prévalu dans les années 1990 au niveau des zones d?activités, M. Ould Rabah a indiqué que celle-ci était marquée, entre autres, par des tentatives de spéculation et des désistements, au motif avancé par certains postulants de la «cherté» du mètre carré induite par le réajustement du coût initial, passant de 300 à 500 et 900 DA selon l?emplacement du site, a-t-il expliqué, relevant que le prix porté sur les décisions d?attribution était «provisoire, donc révisable».